8EME JOUR - LUNDI 12 DECEMBRE 2016

Bienvenue à CHYPRE

8 H 00 - 16 H 00

Ce drapeau représente la carte de l'île placée au-dessus de deux branches d'olivier (symbole de paix) sur un fond blanc. La carte est de couleur cuivre, symbolisant les importants minerais de cuivre présents sur l'île (principalement sous la forme de chalcopyrite, qui est à l'origine du nom de l'île) dont la couleur est jaune.

Méteo du jour

15° mini - 19° maxi

J'ai déjà visité l'île de Chypre en l'an 2000.

Située au Proche-Orient, au sud de la Turquie, Chypre est une île de la Mer Méditerranée en Asie contrairement à toutes les autres îles de la mer Méditerranée. 

Néanmoins, d'un point de vue politique et culturel, l'île se rattache aussi davantage à l'Europe, dont elle est d'ailleurs membre des principales institutions 
(Union européenne, Conseil de l'Europe, etc...).

Population : 1 189 197 habitants (estimation 2015), résidant essentiellement dans la zone sud.

 La population est majoritairement d’origine grecque (83 %) et turque (12 %).

- Capitale : Nicosie.

- République turque de Chypre du Nord : 

son autonomie autoproclamée en 1983 n'est pas reconnue internationalement. Elle fait donc officiellement partie du territoire de la République de Chypre, membre de l'Union européenne. 

 Le Royaume-Uni dans les enclaves britanniques d'Akrotiri et Dhekelia : au sud de l'île (2,7 % de celle-ci), ce sont deux bases militaires britanniques conservées par l'ancienne puissance coloniale après l'indépendance de l'île. 

Là aussi, quelques villages mixtes ont subsisté.

- Monnaie : l'euro.

Un tiers nord (3 355 km2) de la superficie totale de l'île (9 251 km2) est occupée par les forces militaires turques depuis l'opération Attila menée en 1974.

Chypre est la troisième plus grande île de la mer Méditerranée après la Sicile et la Sardaigne

À titre de comparaison, sa superficie représente un peu moins du tiers de la Belgique.

Dès les premières heures du matin, nous naviguerons le long des côtes de l'Etat cypriote.

Chypre au lever du soleil

Limassol ou Lemesos est la deuxième ville de l'île de Chypre par sa taille et son importance.
Elle se trouve au sud du pays et base son économie sur le commerce, l'agriculture et la pêche.

On embarque le pilote local. Celui-ci nous assistera dans les manoeuvres d'accostage au port de Limassol.

En escale à Limassol, les navires de croisière jettent l’ancre au port de Limassol, à plus de 3 km du centre-ville.

On nous a offert avec l'inscription du voyage 
l'excursion à Paphos (55 euros)

47 min (67,7 km) via A6

vue sur la Méditerranée

Sur la route de Limassol à Paphos

 Située à environ 15 km à l’est du centre-ville de Paphos,

Rocher de Digenis (Petra tou Romiou)  

est une autre curiosité naturelle qui mérite le coup d’œil pour enrichir ses vacances romantiques à Paphos. Composé des falaises crayeuses plongeant dans l’océan, le site serait le berceau de la déesse Aphrodite. 

Cette côte rocheuse offre une belle balade romantique. 

Une tradition situe le lieu de naissance d'Aphrodite à l'endroit du littoral nommé Pétra tou Romiou (« le rocher du Grec »), un ensemble de falaises et de rochers impressionnants, un peu à l'est de l'ancienne Paphos. 

On dit que ce rocher, planté dans la mer à quelques dizaines de mètres du rivage, à la pointe d'une crique, aurait été jeté là par un titan qui l'aurait arraché à la chaîne montagneuse du Pentadactyle, au nord de Nicosie. 

Le « Pentadactylos » (de penta, cinq et dactylos, doigt) désigne une montagne dont la forme bien particulière correspond, selon la légende, à l'empreinte laissée par la main qui arracha le haut de la montagne pour le jeter à la mer. De l'écume provoquée par la chute de ce rocher dans l'eau serait née la déesse de l'Amour, Aphrodite. 

La légende veut que si l’on s’y baigne à minuit un soir de pleine lune, on vivra un amour éternel.

Gaia (la Terre Mère) a demandé à ses enfants de la venger d'Uranus (le Ciel), ce que va faire l'un de ses fils, Cronos. 

Cronos tend une embuscade à son père, et le mutile avec une faux. Uranus tente de s'échapper en s'envolant. 
Mais il perd des parties de son corps et 
ses testicules tombent à la mer. 

La Mutilation d'Uranus par Saturne (Cronos)

De l’organe mutilé jaillit sa semence. 

Elle se transforma en écume qui fit apparaître la plus célèbre vamp de l’Antiquité. 

Volage, Aphrodite a multiplié les aventures extra-conjugales.

Aphrodite est donc la fille d’Ouranos et de la mer. 

Née de l'écume de la mer de Pafos, elle décida de monter sur le mont Olympe accompagnée d’Eros et de Pothos afin de revendiquer sa place parmi le Panthéon des dieux. Là, elle reçut le nom d’Aphrodite (née de l’écume des flots)

Aphrodite est mariée à Héphaïstos, le dieu boiteux du feu et des forgerons. Illustre artisan, le meilleur de tous les forgerons, Héphaïstos lui offrit comme cadeau de mariage un morceau de terre entouré d’une clôture dorée renfermant des palais en or et pierres précieuses. Ce morceau de terre se trouvait sur une montagne chypriote inaccessible aux mortels. Il était béni d’un climat tempéré, d’un sol si fertile que les plantes y poussaient toutes seules, et de deux sources ombragées d’une végétation riche. Cet endroit est connu comme « Les Bains d’Aphrodite ».

 On lui attribue des liaisons avec Arès, le bel Adonis, Poséidon ou encore Hermès. 

Mais il faut positiver : la reine de l’adultère est aujourd’hui perçue comme l’égérie de l’amour et la princesse de la fécondité. 

 Chypre est devenue la destination préférée des futurs mariés européens, avant la Toscane. » 
Avis aux Juliette et Roméo !

 Un sanctuaire d'Aphrodite a existé dans l'ancienne Paphos, Kouklia. Son culte a été ensuite remplacé par les Romains par celui de Vénus

Près de Paphos, le lieu de naissance de la déesse Aphrodite. Seulement, voilà, elle était déjà née à Cythère, déesse de l’amour intemporel, avant de renaître à Chypre déesse de l’amour charnel.

A 10 km de la ville de Paphos, près du village de Tala, le monastère de saint Néophyte mérite une visite,

notamment pour ses magnifiques fresques.

Le monastère est construit au fond d’une vallée profonde à une altitude d'environ 410 mètres au-dessus du niveau de la mer. 

Quand les apôtres Paul et Barnabé sont arrivés en 45/46  à Chypre, l'île devint alors la première communauté chrétienne en dehors d'Israël. 

Aujourd'hui les petites chapelles, églises et monastères témoignent de près de 2000 ans de la vie culturelle chrétienne tout autour de Chypre. 

Ce monastère a été fondé à la fin du XIIème siècle par l’ermite Néophyte le Reclus (1134-1219), qui y vécut dans l’ascèse la plus totale.

 Originaire de Chypre, né en 1134 au sein d’une famille paysanne, Néophyte est sans doute la plus grande figure religieuse de l’île qui devient au XIIème siècle un enjeu stratégique entre Orient et Occident pour le contrôle de la Terre Sainte. 

Il se retire à l’âge de 18 ans, dans le monastère le plus important de l’île à l’époque, celui de Saint-Jean-Chrysostome à Koutsovendis, sur le mont Pentadaktylos (région de Kyrenia). Il y reçoit la tonsure en 1152.

Bâtiment du monastère actuel

Jardin du Monastère

Comme il est illettré, il est dévolu aux travaux de la vigne et des champs. Mais il parvient à apprendre à lire et à écrire en 5 ans. Après plusieurs pèlerinages en Terre Sainte, 

Néophyte se retire près de Paphos.

 Là, il creuse de ses mains sa cellule et une petite église. Plusieurs moines se joignent bientôt à lui et, avec l’appui de l’évêque de Paphos, donnent naissance au monastère de Saint-Néophyte où le saint s’éteint après 1214 à 85 ans.

 L’église principale du monastère, dédiée à la Vierge Marie, fut construite environ 200 ans après la mort du saint. 

La grotte abritant la cellule de saint Néophyte (l’Egkleistra) vaut une visite. 

Il s’agit d’un enclos taillé dans la montagne par l’ermite qui accueille quelques-unes des fresques byzantines du XIIème au XVème siècle les plus belles. Sa table en pierre et la plateforme de pierre sur laquelle il dormait sont bien préservées dans la cellule, ainsi que sa tombe. 

Selon la légende, la tombe du saint est construite de sorte que ses dimensions changent selon la personne qui entre dedans.

On se dirige vers la montagne en face. 

Un escalier permet l'accès à la grotte où vivait l'ermite. Aidé par ses disciples, il aurait, de ses mains, creusé une chapelle dans le rocher, un petit sanctuaire consacré à la Sainte Croix, et une cellule dans laquelle on a trouvé la tombe du saint homme. 

Actuellement on ne peut voir que la nef, l’église de la Sainte Croix, la cellule du saint et l’autel. Les visiteurs peuvent y admirer les belles fresques, notamment la représentation de saint Néophyte le Reclus en prière entre les archanges Michel et Gabriel, ainsi que les peintures à l’intérieur du bêma et au-dessus de la tombe du saint.

Les fresques byzantines sont du XIIème au XVème siècle.



En pénétrant dans la grotte, on a presque le sentiment de commettre un sacrilège.

 Les voix passent au chuchotement avant de se taire : 

chaque millimètre est recouvert de peintures ; les magnifiques fresques byzantines suivent les anfractuosités de la roche. 

Plutôt que devant une icône, si belle et miraculeuse elle puisse-t-être, c'est ici, dans l'intimité de cet ermitage troglodyte, qu'on se surprend à formuler un vœu et qu'on est 

– presque – sûre d'être exaucé !

L’église du monastère est une basilique dont le dôme renvoie surtout à l'architecture vénitienne.

Son monastère figure parmi les plus importants de Chypre (Dates de fête : 24 janvier et 28 septembre).

Dans l'église du monastère, où l'on peut admirer une collection d'icônes parmi les plus belles de la période
 post-byzantine du XVIème siècle, se trouve un très intéressant musée ecclésiastique.

 Les ailes de l’église sont séparées par deux rangées de colonnes couronnées de chapiteaux sculptés pseudo-corinthiens.

 L’abside de l’église est ornée de scènes de la Communion des apôtres, ainsi que de figures de prélats. 

L’iconostase est un exemple superbe de la sculpture sur bois. Le monastère abrite aussi un musée qui renferme plusieurs objets ecclésiastiques et archéologiques.

Nous reprenons le car pour Paphos...

PAPHOS

Paphos figure sur la liste officielle des trésors culturels et naturels de l'UNESCO pour ses vestiges anciens, et a été choisie comme Capitale européenne de la culture pour 2017.

La forteresse qui garde le port de Paphos rappelle que Chypre joua un rôle fort important au Moyen Âge, du temps des Croisades lorsqu’elle était royaume appartenant à la dynastie savoyarde des Lusignan.

Le château de Paphos était à l'origine un fort byzantin construit pour protéger le port. Il a été reconstruit par les Lusignan au 13ème siècle, démantelé par les Vénitiens en 1570 lors de l'invasion ottomane et reconstruite par les Ottomans après avoir capturé l'île au 16ème siècle. Le fort originel est celui de Saranta Kolones fort, dont les ruines se trouvent à quelques centaines de mètres au nord. Au cours de sa longue histoire, le château de Paphos a donc été utilisé comme moyen de protection mais aussi comme prison et comme zone de stockage du sel lorsque l'île était une colonie britannique. 

En 1935, il a été déclaré monument historique et est aujourd'hui considéré comme l'un des emblèmes de la région de Paphos.



Entrée du parc archéologique de Paphos (Chypre)

Le parc est situé à Kato Paphos, et il est toujours en cours d'excavation. Il est situé entre le Nea Paphos et la ville côtière.

 C'est l'un des monuments les plus importants de Chypre et son histoire remonte à la préhistoire, et jusqu'au Moyen Age.

 Parmi les vestiges les plus importants découverts jusqu'à présent se trouvent quatre villas romaines : la Maison de Dionysos, la Maison d'Aion, la Maison de Thésée et la Maison d'Orphée. On a aussi découvert une Agora, une Odéion, une Basilique, un Théâtre hellénistique romain et une nécropole, connue sous le nom de "Tombes des Rois".

 

Également désigné sous le nom de Kato Paphos, on y trouve les vestiges de l’ancienne Nea Paphos, dont la divinité principale était la déesse Aphrodite

 Bien qu'occupé depuis le néolithique, le parc archéologique est constitué de sites archéologiques datés de la période hellénistique, de la période romaine et de la période byzantine. 

Les fouilles archéologiques menées sur le site de façon régulière depuis 1962 par le Département des Antiquités chypriote ont permis la découverte de bâtiments publics (odéon, agora...), de bâtiments religieux et de villas privées. 

Les vestiges du parc dont des pavements mosaïques exceptionnels, ainsi que d'autres sites répartis dans la ville de Paphos sont inscrits sur 

la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1980.

Elles furent découvertes en 1962, lorsqu’un agriculteur en déterra une partie en labourant son champ.

Les mosaïques de Pafos sont considérées parmi les plus remarquables de Méditerranée orientale 

Nous découvrirons tout d’abord les maisons de Dionysos et de Thésée, où ont été mises au jour de très belles mosaïques romaines.

Dans cette immense zone protégée ont été découvertes d'exceptionnelles mosaïques, réalisées pour la plupart au milieu du 4ème siècle. Elles ornaient le sol de riches demeures, parmi lesquelles le palais du gouverneur. 

La maison de Dionysos

La Maison de Dionysos tire son nom du célèbre "Dieu du vin" et c'est un bâtiment de luxe de l'époque romaine, dont la construction est du type hellénistique. Cela signifie qu'elle est construite de manière à ce que les pièces se positionnent autour d'une cour, qui constitue le centre du bâtiment. Elle fut construite à la fin du IIe siècle après J.-C., et a été détruite par les tremblements de terre au début du IVème siècle.

Il s'agit d'une villa de 2000 m², dont 556 sont recouverts de sols en mosaïque. Ces sols en mosaïque sont recouverts de représentations de scènes de chasse, ainsi que de scènes mythologiques et anciennes. Dans cette villa, une mosaïque hellénistique représentant le mythique monstre marin Scylla, a été trouvée, et conservée depuis des années. 

Elle abrite le plus bel ensemble : autour d'un atrium se déploient 22 pièces dont le sol est orné de chatoyants panneaux de mosaïque, parmi lesquels un foisonnant cortège de Dionysos.

La villa de Dionysos, luxueuse résidence romaine, est érigée à la fin du IIème siècle et détruite par un tremblement de terre au IVème siècle. Elle est construite par-dessus des bâtiments plus anciens. Le plus ancien bâtiment était un sanctuaire taillé directement dans la roche, d'une surface totale d'environ 2 000 m2, dont 556 m2 sont couverts de pavements mosaïques de très grande qualité. 

On l'appelle villa de Dionysos car plusieurs mosaïques représentent des scènes mythologiques en rapport avec le dieu Dionysos. Toutes les mosaïques sont à leur emplacement d'origine sauf celle de Scylla. La villa a été fouillée de 1962 à 1965 par Dr. Kyriacos Nikolaou, conservateur au Département des Antiquités chypriotes.

Mosaïque du Paon 

Le panneau central de cette mosaïque représente un paon à queue bleue faisant la roue.

Panneau du triomphe de Dionysos :

premier panneau, situé à l'extrémité ouest de la pièce, représentant la scène mythologique du retour triomphal du Dieu après sa campagne militaire en Inde, d'où il rapporte des esclaves et des panthères. Dionysos, portant une couronne de feuilles de laurier, est assis sur un chariot à deux roues tiré par deux panthères, dont Silènetient les rênes. Ils sont suivis d'un cortège formé de Pan, d'un esclave indien ligoté et de deux Bacchantes.

Plus joyeuse, la mosaïque illustrant le retour triomphal de Dionysos après sa campagne militaire en Inde : il parade sur son char tiré par deux panthères.

Maison de Dionysos - Apollon et Daphné

Pour échapper à Apollon amoureux, la jolie Daphné n'a d'autres choix que de se métamorphoser en laurier-rose pour échapper aux avances pressantes d'Apollon. 

Le laurier est depuis devenu arbre sacré et sert depuis pour couronner les vainqueurs et jusqu'en 2004 pour les jeux olympiques. 

 

Mosaïque de Pyrame et Thisbé. Villa de Dionysos. Paphos (Chypre)

Dans la villa de Dionysos, on passe sans transition de Narcisse contemplant son rocher aux amants tragiques, Pyrame et Thisbé : à la vue du voile taché de sang de Thisbé, Pyrame l’imagine dévorée par le tigre et se donne la mort. 

Découvrant le corps sans vie de son soupirant, Thisbé se suicide à son tour. 

Panneau d'Icare et Dionysos :

 DIONYSOS et la nymphe Acmé à demi-nue sont représentés sur la partie gauche. Au centre, Icare tient les rênes d'un char à deux-roues tiré par des bœufs, chargé d'outres de vin. Plus loin à droite, on voit deux bergers en état d'ébriété et une mention en grec « ΟΙ ΠΡΩΤΟΙ ΟΙΝΟΝ ΠΙΟΝΤΕC »,

 soit « Les premiers buveurs de vin ».

DIONYSOS

La nymphe Acmé

Icare tient les rênes d'un char à deux-roues tiré par des bœufs, chargé d'outres de vin. 

Maison de Dionysos - Neptune et Amymone

Neptune délivre Amymone d'un satyre et en tombe amoureux.

Mosaïque du rapt de Ganymède. Villa de Dionysos. 

Paphos (Chypre)

Les excès sexuels de l’époque ne sont pas ignorés. Zeus, érotomane total, procède au rapt de l’éphèbe Ganymède en prenant l’apparence d’un aigle. 

Mosaïque de Phèdre et Hippolyte 
 fin du IIème siècle ou début du IIIème siècle) : 

A gauche de la scène de chasse on voit Hippolyte accompagné d'un chien. Il semble embarrassé à la lecture de la lettre d'amour de sa belle-mère, Phèdre. Celle-ci est représentée à droite de la scène, assise sur un trône, inquiète dans l'attente de la réaction du jeune homme.

 La passion de Phèdre est illustrée par la flèche enflammée que Cupidon dirige vers son cœur.

PHEDRE

Mosaïque de Chasse : 

on y voit un chasseur et un chien mordant la patte d'un âne sauvage. Un autre chasseur fait face à un léopard. Un ours, un cochon sauvage, un mouflon et un tigre sont aussi représentés.

Maison de Dionysos - chasse

Un chasseur et un léopard, un mouflon poursuivi par un chien. 

De toutes les scènes la seule réaliste est celle du mouflon et du chien. Les autres animaux ne vivent pas à Chypre.

Mosaïque de Narcisse  : 

représentation de Narcisse admirant son reflet dans l'eau du lac.

Mosaïque de Scylla :

 située à l'entrée de la villa, cette mosaïque appartenait à un bâtiment antérieur, daté de la période hellénistique, situé sous la villa de Dionysos. Pour pouvoir être présentée au public, la mosaïque que l'on voit actuellement n'est pas à son emplacement d'origine. On y voit le monstre Scylla, le monstre marin mythique mi-femme, mi-poisson, mi-chien. Elle est représentée brandissant un mât de bateau et un trident dans une scène évoquant l'univers aquatique.

Dans la villa voisine, celle d’Aiôn, les fines mosaïques mettent en scène les rivalités. Ici, concours de beauté entre les Néréides, nymphes marines, et Cassiopée, reine d’Éthiopie ; là, concours de musique marquant le succès d’Apollon au détriment du joueur de flûte et satyre, Marsyas, traîné par les cheveux.

La maison d'Aïon est la dernière des villas romaines mises à jour en 1983 représentant cinq scènes mythologiques laissant parfois évoquer des images Chrétiennes.

Seulement trois pièces ont été excavées, mais c'est déjà cette villa qui est considérée comme la plus importante. On dit que c'est l'une des œuvres les plus énigmatiques et les plus ferventes de l'art romain. Elle date du milieu du IVème siècle après J.-C. et porte le nom du dieu Aion, qui apparaît sur l'un des sols en mosaïque.

La mosaïque principale, située dans la salle principale, contient 3 cadres horizontaux à 5 panneaux, tous entourés d'un cadre géométrique. 

Maison d'Aïon -  Elle est constituée de cinq tableaux.

 Aïon apparait comme le juge de l'Espèce humaine départageant ici lors d'un concours de beauté les Néréides de Cassiopée. 
Sur la scène en haut à droite, on peut distinguer Dionysos enfant confié aux mains du Silène Trophée. En haut à gauche Léda et le cygne.
Le panneau central représente une scène sur mer et une autre sur terre qui font chacune partie de l'épisode du concours de beauté opposant Cassiopée aux Néréides. Cassiopée très fière de son charme et grande gagnante apparaît torse nue un peu comme une Aphrodite anadyomène.

Les noms des personnages sont dévoilés par les inscriptions grecques.  Certaines parties de ces mosaïques sont endommagées.

Le char de Dionysos (disparu) mené par une ménade.

Concours de musique

Apollon (assis à droite avec sa lyre) punit de mort un musicien qui a osé se mesurer à lui dans un concours musical.

LA VILLA D'AION

 une partie seulement de la villa a été dégagée pour le moment. Le sol d'une salle en abside est recouvert par l'une des plus spectaculaires mosaïques de Nea Paphos.

Mosaïque de Dionysos : cette mosaïque d'une très grande qualité est datée de la moitié du IVème siècle. Elle est composée de cinq panneaux représentant :

La naissance de Dionysos.

Leda et le cygne.

Le concours de beauté de Cassiopée et des Néréides.
Apollon et Daphnée.

Mosaïque géométrique

Maison d'AION :
 en haut, le jeune Dionysos,
en bas le cortège des naïades.

Mosaique romaine - Maison d'Aion - naissance de Dyonisos 

Maison de l'Aion

 Enfin, on peut contempler, à l’air libre cette fois, les restes de la villa de Thésée et la célèbre mosaïque du combat contre le Minotaure. À l’issue de son duel victorieux, grâce au fil d’Ariane, il réussit à sortir du labyrinthe.

La villa de Thésée

 Les vestiges actuellement visibles correspondent à une luxueuse villa érigée dans la seconde moitié du IIème siècleet habitée jusqu'au VIIème siècle, construite sur les ruines de villas plus anciennes (hellénistique et romaine).

 La dimension exceptionnelle de cette villa (plus de 100 pièces) et le luxe de son décor conduisent à considérer qu'il s'agit de la résidence du gouverneur romain de Chypre. 

Le sol de nombreuses pièces, trois des quatre portiques autour de la cour centrale sont recouverts de pavements mosaïques avec des motifs géométriques. Trois pièces de l'aile sud du bâtiment sont décorées de mosaïques figuratives appartenant à des phases différentes d'évolution du bâtiment.

Mosaïque de Poséidon et Amphitrite : 

datée de la fin du IVème siècle elle est installée dans ce qui devait être une chambre à coucher.

Mosaïque de Thésée et du Minotaure : 

datée de la toute fin du IIIème siècle ou du début du IVème siècle, des restaurations postérieures sont visibles, elles ont probablement été effectuées après les tremblements de terre de la moitié du IVème siècle.

Mosaïque de Thésée et du Minotaure. Villa de Thésée. Paphos (Chypre)

Mosaïque de Thésée et du Minotaure. Villa de Thésée. Paphos (Chypre)

Paphos Archaeological Park. House of Theseus : 
Mosaic of Theseus killing the minotaur.

Mosaïque du bain d'Achille :

 datée du début du Vème siècle, elle est installée dans une salle de réception de la villa.

Mosaïque du Bain d'Achille. Villa de Thésée. Paphos (Chypre)

De gauche à droite : une femme (peut-être une servante) apporte une amphore ; une nourrice tient Achille nouveau-né ; la nymphe Thétis, mère d'Achille, est allongée sur un lit ; devant le lit, un bassin où Achille va être baigné ; à droite de Thétis, Pélée, le père d'Achille, est assis sur un siège ;

 sur la droite de la scène, les trois Parques, personnifications du destin : Klôthô, Lakhèsio, Atropos.

 La mosaïque s'inspire d'un mythe grec : 

Thétis tente de rendre son fils immortel en le baignant dans l'eau du Styx, le fleuve des Enfers. Il s'agit ici d'une variante romaine du mythe.

Villa de Thésée. Paphos (Chypre)

On reprend le chemin du retour. On prend un café.

PAPHOS

PAYSAGES SUR LA ROUTE DE PAPHOS à LIMASSOL

On va déjeuner au restaurant-buffet du MSC Magnifica

TOUS A BORD à 15 h 30

Départ de Limassol à 16 h 00.

Dans l'après-midi, nous quittons le port de Limassol et laissons l'île de Chypre afin de nous diriger vers l'une des plus grandes îles de la mer Egée, la caractéristique Rhodes.

Peu après notre départ, nous suivons une route
 ouest-nord-ouest jusqu'au jour suivant.

Distance entre Limassol et Rhodes : 274 milles nautiques

Coucher du soleil 16 h 37

un impressionnant grand escalier

ROYAL THEÂTRE

Spectacle 21 H : SHEHERAZADE