vendredi 26 mai 2017




5EME JOUR - VENDREDI 9 DECEMBRE 2016
GRECE : KATAKOLON/OLYMPIE

MSC MAGNIFICA


Météo du jour :


Résultat de recherche d'images pour "soleil humour images"
10°C mini
15°C maxi


Image associée 

Bienvenue à Katakolon  : 
arrivée à 8 h 30
C'est notre première escale en Grèce

Résultat de recherche d'images pour "carte grece katakolon"

Escale à Katakolon



Katakolon est situé dans la partie sud-ouest du Péloponnèse sur une péninsule dont la pointe porte un phare ouvert en 1865.


C'est une localité portuaire de la municipalité de Pyrgos.

Katakolon a été construit en 1875 pour le commerce des raisins secs alors florissant.

Maintenant, il est utilisé par les petits cargos et les paquebots de croisière.

 Les passagers vont visiter l'ancienne Olympie, lieu de naissance des Jeux Olympiques 
situé à 33 kilomètres et 266 km d'Athènes, capitale Grecque.

Katakolon est un petit port tout simple avec ses maisons pittoresques, ses tavernes et ses quelques bateaux de pêcheurs sur la mer ionienne.





Katakolon :
 derrière le bus garé sur le parking,
 on aperçoit la gare et le train pour Olympie.


Le village de Katakolon


Le bateau accoste à 5 minutes à pied de la rue principale




 Le train pour Olympie se trouve au bout du village

 Le prochain train est dans une heure. 


On décide de prendre une excursion sur place avec 
Katakolo-Travel pour 20 euros (en car).


 OLYMPIE à 40 km de là.


Katakolon a été construit en 1875 pour le commerce des raisins secs, alors florissant. Maintenant il est utilisé par les petits cargos et les paquebots de croisière dont les passagers vont visiter Olympie (Olympia), à environ 40 km, qui fut le théâtre des antiques jeux Olympiques que les Grecs célébraient tous les quatre ans.


Ce petit village grec de la mer ionienne compte seulement 600 habitants. Niché entre son port et sa colline, il s'est fortement développé ces dernières années avec le succès grandissant des croisières. 

Katakolon est donc devenu le port d'Olympie, situé à 28 km à vol d'oiseau. Le village se trouve dans la région semi-montagneuse de Pyrgos. Katakolon ressemble plus à une mini-station balnéaire pour croisiéristes qu'à un authentique village grec, mais l'avantage est qu'ici, tout est prévu pour le confort des touristes. Super !





Le site archéologique d'Olympie est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1989. 

1. Temple de Zeus.
2. Temple d’Héra.
3. Autel de Zeus (sacrifi ces).
4. G ymnase (javelot, disque, course).
5. Palestre (lutte, saut).
6. Stade (course).
7.  Hippodrome (course de chars et de chevaux

Découvert en 1766, ce site n'a été exhumé qu'à partir de 1829 et réellement fouillé à partir de 1870 par des archéologues allemands.

Le site d'Olympie, dans une vallée du Péloponnèse, fut habité dès la préhistoire et le culte de Zeus s'y implanta dès le Xème siècle avant J.C. Le sanctuaire de l'Altis – partie consacrée aux dieux – abritait l'une des plus fortes concentrations de chefs-d'œuvre du monde antique.

Un superbe site historique ! 

Contrairement à d'autres sites, il y a énormément de végétation à Olympie, et c'est ce qui en fait sa beauté.


On traverse un petit pont pour accéder au site d'Olympie.

À l’ouest du Péloponnèse, Olympie est sans conteste l’un des sites archéologiques les plus mythiques du pays ! 

C’est en effet ici qu’apparurent les Jeux olympiques antiques, dont nos Jeux actuels sont largement inspirés. 

Mais Olympie était aussi un véritable centre religieux, attirant des pèlerins venus des quatre coins de Grèce !


***
La fin de l’époque mycénienne, avec l’invasion dorienne
 (1 100 avant notre ère), vit Olympie et sa région tomber au pouvoir des Éléens. 

C’est à ce moment-là que fut consacré le culte de Zeus dans le sanctuaire, qui emprunta son nom au mont Olympe, résidence légendaire des dieux. 
C’est là que les dieux olympiens inaugurèrent les jeux :
 selon une croyance des grecs, Zeus vainquit Cronos à la lutte tandis qu’Apollon l’emportait sur Arès au pugilat et sur Hermès à la course.

Olympie n'a jamais été une cité ou une ville, 
elle dépendait de la cité d'Élis.

 Le sanctuaire d'Olympie, dédié à Zeus, était habité uniquement par le personnel des temples et les prêtres du culte. Le site se remplissait tous les quatre ans quand avaient lieu les jeux olympiques. 

Les premiers furent célébrés en 776 avant J.C., après la paix conclue entre Lycurgue, roi de Sparte et Iphitos, roi d'Élide, et jusqu'en 393 après J.-C., date de l'interdiction des cultes païens.

Le site fut ruiné par une série de séismes majeurs :
 en 522, 551 et 561 après J.-C., puis recouvert par les sédiments déposés par les crues de l'Alphée (fleuve) et du Cladée (rivière).


On commence par visiter le musée. 
Notre idée est qu'il y ait moins de monde...

Le premier musée ayant montré ses limites, la construction d'un nouveau bâtiment fut confiée à 
l'architecte grec Patroklos Karantinos. 
Commencé en 1966, le « nouveau musée » fut achevé en 1975, mais le transfert des œuvres prit du temps.
 L'exposition définitive ne fut inaugurée qu'en 1982 par la ministre de la culture de l'époque, Mélina Mercouri. 
La muséographie était due à Nikolaos Gialouris, alors Ephore des antiquités, à Ismini Trianti et au sculpteur 
S. Trianitis qui fut chargé d'installer la « Victoire de Paionios » sur un socle spécifique. Aussi, celle-ci ne fut visible qu'à partir de 1994. 
Le musée a été rénové dans le cadre de la préparation des Jeux olympiques de 2004. Il a été fermé de septembre 2003 au 24 mars 2004. 
Les collections ont été réorganisées en conservant l'esprit de la première présentation. Les salles ont été agrandies ; la lumière, la ventilation et l'air conditionné revus ; la boutique a été déplacée ; l'Hermès de Praxitèle a été installé dans une salle qui lui est entièrement dédiée, sur un socle anti-tremblement de terre ; des salles nouvelles ont été créées : l'atelier de Phidias et les dernières années du sanctuaire, à la place de l'exposition sur les jeux olympiques antiques, déplacée dans un musée spécifique.
Le musée actuel est organisé en deux bâtiments. 
Les collections sont dans les douze salles d'exposition du bâtiment principal. L'aile est de celui-ci est dédiée aux services aux visiteurs (cafétéria et toilettes), tandis que ses sous-sols contiennent les réserves et les laboratoires de conservation (terres cuites, bronzes, pierre et mosaïques). 
La boutique (objets et livres) est installée dans un autre bâtiment, entre le musée et le site archéologique.
Résultat de recherche d'images pour "photos du musée d'olympie"

Le musée archéologique d'Olympie

Image associée



Parmi les chefs d'oeuvre de l'art classique, ne manquez pas 
le célèbre « Hermès de Praxitèle». Sculpté dans du marbre de Páros (4ème siècle avant J.C.), Hermès tient sur son bras, un nouveau-né : Dionysos.

Vous verrez en outre la reconstitution du décor des deux frontons du temple de Zeus, la colossale tête d'Héra , et un remarquable Zeus enlevant Ganymède .

La salle no 1 (à gauche du hall) 

est consacrée à la période préhistorique, grâce aux découvertes réalisées sur le site mais aussi dans la région d'Olympie. Les tessons exposés ici et remontant à la fin du néolithique (4300 - 3100 av. J.-C.) ont été découverts dans le remblai nord du stade olympique. Ils sont les indices d'une occupation très ancienne du site

Les objets les plus anciens (poteries à la main et outils en pierre) datent de l'Helladique Ancien II et III (2700 - 2000 avant J.-C.). Certains proviennent du « tumulus de Pélops"(entre le temple d'Héra et l'autel de Zeus sur le site archéologique) dont une reconstitution est aussi proposée.

 D'autres ont été aussi découverts dans des habitats voûtés, les constructions les plus anciennes présentes sur le site. Les vases exposés sont caractéristiques de cette période : des « saucières », des cruches de type prochous, des vases dont la forme est proche de l'amphore, des phiales à une seule anse, des canthares et des askoi (« vases canards »). Les cruches prochous et les phiales ont un décor, estampé ou incisé, sur la lèvre, l'anse ou la base qui montre les relations à l'Helladique ancien entre Olympie et la Culture de Cetina (en Croatie actuelle). Les liens avec la région dalmate se sont longtemps poursuivis comme le prouvent les céramiques et les outils de l'Helladique moyen 
(2000 - 1600 avant J.-C..).









Cette grande salle (la no 2) expose des objets en bronze, principalement des époques géométriques et archaïques (Xème et VIème siècle av. J.-C.) :

 armes, boucliers, casques, jambières, lébètes (chaudrons) de toutes tailles (miniatures, de taille normale ou monumentaux comme le plus ancien chaudron monumental sur trépied conservé remontant au IXème siècle avant J.-C.), trépieds, figurines et plaques ornées. 

Il s'agit de la plus importante collection de bronzes antiques au monde. Les offrandes à Zeus en constituent la très grande majorité et démontrent l'influence et la richesse du sanctuaire dès cette période










Génie féminin ailé, bronze martelé, yeux en os,
 590 - 580 avant J.-C.






Plaque de bronze massif martelée et découpée.


Griffon allaitant son petit.

Atelier corinthien. 630 - 620 avant J.-C.




Plaque de bronze martelée. Scène de départ d'un guerrier (peut-être Amphiaraos)
Atelier d'Ionie (Asie mineure) 580 avant J.-C.






Épisème en bronze d'un bouclier votif, décor au repoussé. Gorgone ailée avec des pattes de lion et une queue de poisson. Seconde moitié du VIème siècle avant J.-C.


Vitrine de casques de type corinthien en bronze archaïques.



Cette petite salle no 3 (la dernière à gauche) propose principalement des objets en terre cuite : 

vases (de production locale ou laconienne) mais aussi décors architecturaux aux couleurs conservées provenant des trésors de Mégare et de Géla surtout : 
fragments de corniches et de frontons. 

On peut aussi y voir des bijoux de bronze. 

 Le mur sud propose la restauration de l'entablementd'un des deux seuls trésors à avoir été identifiés sur le site : celui de Mégare, grâce à une inscription datant de l'époque romaine sur l'architrave

Le fronton (5,70 m de long sur 0,75 m de haut) représente une gigantomachie dont une seule des onze figures (un géant) est en assez bon état de conservation. 
On devine cependant les dieux Zeus, Athéna, Héraclès, Poséidon et Arès. Des serpents et monstres marins complètent le décor aux angles.









Restauration de l'entablement (fronton et frise) du trésor de Mégare. Vers 520 avant J.-C.




Fragment en terre cuite en forme de dauphin bondissant 
au-dessus de vagues.

Probablement acrotère d'un trésor. 400 avant J.-C


Lion en terre cuite.
Probablement acrotère d'un trésor. 
Milieu du Vème siècle avant J.-C.


Cette tête d’Athéna en céramique est de la même époque que Zeus enlevant Ganymède, moins célèbre peut-être mais tout aussi belle, avec son diadème décoré de fleurs de lotus, ses cheveux bouclés et son visage qui a quelque chose de ces visages orientaux venus d’Asie.
 Elle constituait probablement, elle aussi, l’acrotère central d’un bâtiment, Athéna combattant dans la gigantomachie, et elle aussi est née dans un atelier corinthien.



Zeus enlevant Ganymède.
terre cuite polychrome (1,10 m de haut)
480 - 470 avant J.-C



 Oui, c’est ici à Olympie que se trouve cette très célèbre statue corinthienne de terre cuite du début du cinquième siècle avant Jésus-Christ. Il semblerait qu’elle ait constitué l’acrotère central sur une toiture.

 Ganymède était un jeune garçon troyen tout juste entré dans l’adolescence. Et comme il était "le plus beau des mortels", l’œil aiguisé de Zeus n’a pas manqué de tomber sur lui. 

Le roi des dieux s’en éprit alors que Ganymède gardait les troupeaux de son père, quelque part dans la montagne aux alentours de Troie. Pour satisfaire son amour, Zeus enleva Ganymède. 

Parfois, comme dans cette représentation, Zeus reste anthropomorphe, mais d’autres fois il est représenté sous la forme d’un aigle enlevant dans ses serres le jeune garçon.

 Après tout, Zeus s’était bien fait cygne pour séduire Léda ou taureau pour enlever Europe, alors pourquoi pas aigle, d’autant plus que cet oiseau était son symbole. 

Sur l’Olympe, Ganymède est devenu l’échanson des dieux, tandis que Zeus compensait le rapt de l’enfant en faisant don de chevaux divins au père de Ganymède. Bah, après tout, des chevaux contre un fils, sans doute faut-il considérer le marché comme équitable. 



« Victoire de Paionios »

Une salle spéciale, la n° 6, a été réservée à la
 « Victoire de Paionios », 
exemple représentatif du « style riche ». 

Due à Paionios, sculpteur originaire de Chalcidique et qui a signé sur le socle, elle fut dédiée à Zeus en 421 avant J.-C. par les Messéniens et les Naupactéens après la défaite de Sparte à Sphactérie en 425 avant J.-C. ou d'une des dernières batailles de la phase dite « guerre d'Archidamos » de la guerre du Péloponnèse

La statue, haute de 2,115 m ou 2,90 m selon les sources, se trouvait sur un piédestal haut de 8,81 m au sud-est du temple de Zeus sur l'Altis. Elle est considérée comme la première statue monumentale de « Niké » (« Victoire ») de l'histoire. 

C'est aussi la première représentation connue d'une « Niké » en vol. Faite de marbre de Paros, elle est endommagée. Il lui manque les ailes,l'himation (manteau) qui flotte derrière elle et le visage, mais son mouvement est encore visible.

 Elle descend de l'Olympe et est en train de poser le pied au sol. Elle a encore les ailes déployées. Son chiton (tunique), très près du corps, en révèle toutes les formes et proportions. Des traces de peinture ont montré qu'il était peint en rouge. Sous ses pieds se trouvait aussi un aigle dont il ne reste que la tête (ses ailes étaient en métal)



La grande salle centrale ( 5) du musée
 est consacrée au temple de Zeus. 
Sa longueur correspond à la largeur du temple, de manière à exposer les frontons (42 statues au total), en style sévère, dans leur intégralité. 




FRONTON EST




Le fronton Est représente les préparatifs de la course de chars entre Pélops et Oenomaos.



Pélops et Zeus



 Sphéros, le conducteur de char de Pelops (un genou à terre) et Hippodamie

LE FRONTON OUEST
 

 Le fronton ouest représente le combat entre les Centaures et les Lapithes, sous l'œil d'Apollon, figure centrale.

 Les statues sont toutes en marbre de Paros, sauf sur le fronton ouest où des figures sont en marbre pentélique, signe d'une restauration durant l'antiquité : une femme dans le coin gauche (remplacée au IVème siècle avant J.-C.) et les deux femmes dans le coin droit (remplacées au 1er siècle avant J.-C.). Des traces de couleur montrent que les frontons étaient peints




                        Partie centrale du fronton ouest - Appolon



Un centaure tente d'enlever l'épouse de Thésée





Angle gauche : femme lapithe. Marbre pentélique.





L’Hermès portant Dionysos enfant de Praxitèle 
(vers 330 avant J.-C.)

Le groupe est taillé dans un bloc de la meilleure qualité de marbre de Paros.
Résultat de recherche d'images pour "hermès de praxitèle"

 Hermès mesure entre 2,10 et 2,12 mètres, l'ensemble de l'œuvre mesurant près de 3,70 mètres avec la base. Le pied droit d'Hermès est solidaire avec un morceau de la plinthe ; celui-ci porte des mortaises à agrafe qui ne s'emboîtent pas dans le couronnement de la base, témoignant ainsi de remaniements apportés au soclage de la statue. D'autres parties du groupe sont également rapportées. En revanche, le tronc d'arbre est rattaché à la hanche d'Hermès par un étai.


Le visage et le torse d'Hermès frappent par leur aspect très poli, presque luisant, auquel contribuèrent, 
plaisante John Boardman, 
«des générations de femmes de ménage du temple». 
En revanche, le dos porte des marques de coups de râpe et de gouge et le reste de la statue n'est que partiellement poli.
La chevelure comportait lors de sa découverte de faibles traces de cinabre, un composé de sulfure de mercure de couleur rouge, qui n'est probablement pas une véritable couleur, mais une préparation pour la dorure. 
La couleur se retrouve sur les courroies de la sandale du pied conservé, qui présente également des traces de dorure ; de même, la sandale comporte un motif en noeud d'Héraclès qui était probablement prolongé par la peinture, puisqu'aucun motif sculpté ne relie les courroies à la semelle entre les orteils. Les yeux et les lèvres étaient probablement colorés de rouge.

Résultat de recherche d'images pour "hermès de praxitèle"

Dos de l’Hermès : traces de gouge le long de la raie du dos et des fesses, zones sommairement polies parcourues de passages de gradine et de stries de râpe.









Taureau en marbre, dédié à Zeus par Régilla, épouse d'Hérode et prêtresse de Démeter Chamyné.



Statue de l'empereur Marcus Aurélius 161 - 180 AD  J.-C.


Hadrien. Statue en marbre vers 160 apr. J.-C.







Marc Aurèle. Statue en marbre vers 160 apr. J.-C.




Statue en marbre de Poppée deuxième femme de Néron - 1ère moitié du 1er siècle après J.-C.






On quitte le musée pour visiter maintenant le site d'Olympie


En 1989, le site est inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco.


Les Jeux olympiques modernes et la cérémonie de la flamme olympique ?

Imaginés par le français Pierre de Coubertin à la fin du 19ème siècle, les Jeux olympiques modernes sont largement inspirés de leurs ancêtres grecs. Les premiers Jeux se tiennent à Athènes en 1896.

Si chaque édition des Jeux olympiques est dorénavant organisée dans un pays différent, la cérémonie de la flamme olympique se tient en revanche toujours à Olympie, pour célébrer la parenté entre les Jeux antiques et les Jeux modernes.

Tous les quatre ans, quelques mois avant la compétition, des actrices habillées en prêtresses allument la flamme antique devant le temple d’Héra au cours d’une cérémonie inspirée des rituels antiques.


Reconstruction du sanctuaire

 







Maquette du sanctuaire d'Olympie, avec le temple au centre et le stade, en haut à droite.

LE PHILIPPEION




Le Philippéion doit son nom à celui de Philippe II de Macédoine qui l’a fait construire après la bataille de Chéronée en 338 avant Jésus-Christ. Son fils, Alexandre le Grand, a fait achever la construction, et il y a fait placer les bustes de ses ancêtres. C’est, comme on le voit, une sorte de temple monoptère entouré de colonnes ioniques.

                                    












En entrant dans le stade, imaginez le rugissement de la foule. C'est sur cette même piste que des athlètes ont couru pour la gloire il y a des millénaires. 

Des dizaines d’autres bâtiments et de temples se trouvent à l'ombre des arbres sur le site archéologique. Certains ont été spécialement construits pour des événements sportifs, et d’autres pour le culte de Zeus. 

Un musée abrite une collection d'objets précieux qui décoraient autrefois le sanctuaire. 

Olympie prend vie à l’occasion d’événements musicaux et culturels majeurs tel que le Festival International de l'Ancienne Olympie, et le Olympia Festival International du film pour les enfants et les jeunes.

Le stade

Mesurant 212,54 mètres de long sur 28,50 mètres de large, le stade aurait été construit au 5ème siècle av. J.-C. Il serait le 4ème à avoir été érigé sur le site, les trois précédents stades ne permettant pas de recevoir tous les spectateurs souhaitant assister aux épreuves.

De chacun des quatre côtés de ce quatrième stade, un talus permettait en effet d’accueillir à 40 000 – 45 000 personnes. 


 Entrée du stade d'Olympie


 Stade d'Olympie. On y pique-nique.


sur le flanc sud, c’est la tribune des juges,
 les hellanodices (hellanodikai),




                                        


Le site d'Olympie était dédié à Zeus

Pour honorer ce dieu, Olympie accueillait tous les quatre ans les jeux olympiques durant l'Antiquité. Aujourd'hui encore, la flamme olympique y est allumée quelques mois avant la cérémonie d'ouverture des jeux modernes.





De l’eau jaillissait autrefois de ces têtes de lion en marbre dans l'impressionnant Temple de Zeus. 





Vestiges du temple de Zeus



Reconstitution du temple de Zeus


  
LE LEONIDAION



Vers le sud du site antique d'Olympie se dessine un des bâtiments les plus impressionnants du site : le Léonidaion, construit après 350 av. J.-C. par Léonidas, riche Naxien. 

C'était un bâtiment à deux étages, de 80 m sur 73,50 m, sa colonnade extérieure comptait 138 colonnes alors que sa colonnade intérieure n’en comptait que 44. A l’époque romaine, on aménagea dans cette cour centrale un bassin artificiel avec une petite île et un jardin.

 Ce bâtiment servait à loger les visiteurs importants pendant la durée des Jeux. 

Pour faire face à leur succès croissant, les Romains édifièrent deux autres hôtels à proximité du Léonidaion, tous deux décorés de riches mosaïques. A l’angle nord-est du Léonidaion, on trouve l’entrée sud du sanctuaire, ou Altis, par laquelle passait la procession des prêtres, athlètes, notables… avant le serment des athlètes qui avait lieu dans le bouleutêrion.





                                    Atelier de Phidias

L'intérieur de l'atelier de Phidias, où le grand sculpteur a créé la gigantesque statue chryséléphantine de Zeus. Au début de l'époque byzantine, il fut converti en basilique chrétienne. 



Le bâtiment appelé Atelier de Phidias fut construit à l'origine pour la fabrication de la statue colossale de Zeus, chef d'oeuvre du sculpteur. Cette statue fut achevée vers 430. 

On a retrouvé tout autour de nombreux objets ayant trait à l'activité du sculpteur : outils, moules, ornements divers.


Phidias


L'édifice fut réaménagé au cours du temps et transformé plus tard en basilique.


Phidias, le plus célèbre des sculpteurs de l’Antiquité grecque avec Praxitèle, appartient autant à la réalité qu’à la légende. A la réalité, parce que, bien que l’on connaisse peu de choses de sa vie, on sait qu’il est né autour de 490 et mort autour de 430 av. J.-C., qu’il fut un proche de Périclès, gouverneur d’Athènes, et qu’il supervisa, à la demande de celui-ci, les travaux de reconstruction de l’Acropole, détruite en 480 av. J.-C. par l’armée perse.
Mais Phidias est aussi un personnage de légende, dont les oeuvres, essentiellement religieuses, marquèrent ses contemporains. Légendaire, son Athéna Promachos de bronze qui dominait Athènes, légendaire, son Athéna Parthénos d’or et d’ivoire, et surtout son Zeus du temple d’Olympie, également d’or et d’ivoire, l’une des 7 Merveilles du Monde.
 Ces statues n’existent plus aujourd’hui, elles ont été pillées, détruites ou fondues. Mais, lorsqu’elles furent dévoilées, elles firent une très grande impression : l’érection et le dévoilement d’une statue de Phidias était un évènement qui donnait lieu à des commentaires nombreux, dont beaucoup sont arrivés jusqu’à nous.
On disait que Phidias était le seul à connaître l’image des dieux, et qu’il la révélait aux hommes par ses sculptures.


Ce bâtiment, c’est celui où, dans le troisième quart du cinquième siècle avant Jésus-Christ, la statue chryséléphantine de Zeus a vu le jour. En effet, je suis ici dans l’atelier de Phidias. Bien que, un millénaire plus tard, au cinquième siècle de notre ère, cet atelier ait été converti en église paléochrétienne, comme en témoignent les éléments sculptés. 

On y a cependant retrouvé des traces de son usage antique, moules de terre cuite, outils de sculpteur, qui sont exposés au musée.




Palestre d'Olympie




La palestre (παλαίστρα) était, dans la Grèce antique le lieu où les adolescents entre 12 et 16 ans pratiquaient la lutte, la gymnastique et d'autres exercices physiques (course, saut, lancer de javelot, lancer de disque), mais aussi bonnes manières et discipline. 
Ce terme vient du mot grec πάλη signifiant lutte. 
Il s'agit d'un espace rectangulaire ou péristyle entouré d'une colonnade avec des salles servant à différents usages (entraînement, réserve d'huiles et d'onguents, etc.)
Au VIème siècle avant J.-C., il s'agit d'abord d'un lieu d'exercices physiques pour préparer les jeunes gens à la guerre et à la défense de la cité, mais à partir du Vème siècle av. J.-C., la fonction éducative devient primordiale.
À la différence du gymnase qui appartient à la Cité, la palestre est privée, et elle ne disposait pas de piste de course. Ces édifices étaient construits aux frais de l'État ou d'un évergète (généreux et riche donateur), comme cela se faisait beaucoup dans l'Antiquité. 
Les palestres étaient placées sous la direction d'un ou plusieurs pédotribes (παιδοτρίβης) qui servaient d'entraîneurs. 
***

On s'en retourne vers le lieu de rendez-vous où un car nous attend pour le retour vers Katakolon



La ville moderne d’Olympie  

KATAKOLON 

Nominé Musée européen de l'année 2019 !!!

On connaît la contribution, sans doute inégalée à ce jour, des Grecs de l'Antiquité dans le domaine de la philosophie et des beaux-arts. On connaît également leur apport dans le domaine des sciences. En revanche, la technologie de la Grèce antique est relativement peu connue, et l’on ignore leur incroyable performance sur ce plan.

 L'exposition la technologie des Grecs de l’Antiquité comprend actuellement environ 300 modèles d’anciennes inventions grecques, qui peuvent tous être présentés en fonctionnement réel. Les prodiges technologiques des Grecs de l’Antiquité (de la servante-robot de Philon de Byzance au cinéma de Héron d’Alexandrie en passant par l'horloge automatique de Ctésibios et le calculateur analogique d’Anticythère) couvre la période allant de 2000 av. J.-C. à la fin du monde grec antique.

Tous les modèles ont été construits par Kostas Kotsanas à l’issue de 22 ans de recherches approfondies et d'études. Sa collection est la plus complète du monde dans sa spécialité. Elle est aussi la plus crédible, car elle repose uniquement sur l'étude approfondie de la littérature antique grecque, latine et arabe, les informations iconographiques présentes sur les vases peints, et les quelques pièces archéologiques qui ont été retrouvées.

Tous les objets exposés, ainsi que les supports explicatifs associés, ont été réalisés par Kostas Kotsanas, sans aucune subvention publique ni privée. Ils sont hébergés de façon permanente au Musée des technologies des Grecs de l'Antiquité et au Musée des instruments de musique, jeux et jouets de la Grèce antique, tous deux installés à Katakolon, près d’Olympie, dans l'ouest du Péloponnèse, sous l'égide de la municipalité de Pyrgos, Grèce.

Le but de ces musées est de faire ressortir cet aspect peu connu de la civilisation grecque antique et de montrer à quel point la technologie de la Grèce antique, juste avant la fin du Monde grec, était étonnamment similaire à celle des débuts de notre technologie moderne.

Les vis et les écrous, les engrenages et mécanismes coulissants, les poulies et les courroies, les pignons et les chaînes, les treuils et les palans, les commandes hydrauliques et les vannes de contrôle sont quelques-unes des inventions des anciens Grecs, et les composants de base de la technologie complexe qu’ils élaborèrent.

L'héritage de ces technologies constitue encore aujourd'hui, d’une manière identique et incontournable, les éléments fondamentaux de notre technologie moderne,dont le développement aurait été hypothétique si elle n'avait pas retrouvé ou fait appel à cette connaissance quasi-oubliée, dont les acquis pouvaient être aisément récupérés et adoptés. Il aura fallu pour cela mille ans de maturation à la culture occidentale.

L'exploration de cette époque où personne ne revendiquait la propriété de la technologie de pointe, montre l'étendue, bien plus vaste qu'on ne le pense, de toutes ces inventions dont la civilisation technologique occidentale moderne doit bien admettre que la paternité en revient aux Grecs.

Les objets présentés sont accompagnés d'un abondant support audio-visuel offrant de nombreuses fonctions interactives : panneaux détaillés illustrés de dessins explicatifs et de photos, écrans vidéo proposant des animations et des documentaires qui expliquent le fonctionnement et l'utilisation des machines exposées. Chaque objet est accompagné des références bibliographiques.

L'exposition (répartie en différents modules) est conforme à la perception actuelle de la pédagogie et de la muséographie moderne. Elle peut s'adapter, pour bien révéler l’importance de la pensée antique et de la technologie grecque, à des visiteurs de tous niveaux, qu’il s’agisse de techniciens chevronnés ou du grand public.


Il s’agit d’un petit musée situé à l'entrée de la ville de Katakolon [à côté de la gare]. 

L'exposition comprend une collection de mécanismes et d'inventions à partir du 2000 avant J.C. jusqu'à 100 après J.C. 
Le musée est fondé par Kostas Kotsanas .Il est situé à une distance de 400-500 m du port (environ, selon le point de départ). Le musée offre un équipement audio-visuel pour la meilleure expérience du visiteur. Tous les articles du musée sont sous-titrés par des étiquettes, en anglais, mais le conservateur du musée peut également offrir une visite guidée en anglais et en français (après rendez-vous).

Exposés [entre autres] :

Ouverture automatique des portes du Temple (l'automatisation des bâtiments -première dans l'histoire)
Le "statique" automatique du théâtre de Héron d'Alexandrie (le premier «cinéma» dans l'histoire)
Le réveil de Platon (le premier mécanisme de réveil dans l'histoire)
Les horloges hydrauliques d'Ktesibios (le premier  horloge automatique de l'histoire)
L’Aeolosphere d’ Heron [la première machine à vapeur  dans l'histoire]
La femme de chambre automatique (le premier robot d'exploitation de l'histoire)
«Odomètre» (le premier « compteur des distances » de l'histoire)
Des instruments musicaux de la Grèce antique ...
Et d'autres articles qui vous impressionnerez du coup grâce a leur technologie  et sophistication.

Tickets:
2 € par adulte
Enfants à titre gratuit

Horaires d'ouverture:
Le musée a des horaires d’ouverture flexibles selon la présence des navires de croisière au port de Katakolon 





Le Musée des technologies des Grecs de l'Antiquité redonne vie à environ 300 inventions grecques antiques exceptionnelles (de la servante-robot de Philon de Byzance au cinéma d'Héron d'Alexandrie, en passant par l'horloge automatique de Ctésibios et l'ordinateur analogique dit « machine d'Anticythère »). 
Ces machines ont été construites par Kostas Kotsanas à l'issue de 22 ans d'études approfondies de la littérature grecque ancienne, latine et arabe, de l'iconographie présente sur les vases antiques et des quelques objets que l'archéologie nous a révélés.
Sa collection est la plus crédible et la plus complète du monde sur ce sujet, couvrant la période allant de 2000 av. J.-C. à la fin du Monde grec antique.
Tous les objets exposés, ainsi que les supports explicatifs associés, ont été réalisés par le créateur du musée, sans aucune subvention publique ni privée. Ils sont hébergés de façon permanente au Musée des technologies des Grecs de l'Antiquité et au Musée des instruments de musique, jeux et jouets de la Grèce antique, tous deux installés à Katakolon, près d’Olympie, dans l'ouest du Péloponnèse sous l'égide de la municipalité de Pyrgos.






















Musée hyper intéressant. Nous sommes surpris de toutes ces inventions pour cette époque.
C'est génial.


Cette petite église pittoresque est une église orthodoxe qui rend hommage à Saint Nicolas. Elle est à côté de la route principale à travers la petite ville de Katakolon. 





TOUS A BORD à 16 h 30



Notre bateau MSC Magnifica 


Départ de Katakolon à 17 h 00 pour Le Pirée
Distance entre Katakolon et Le Pirée :
242 milles nautiques







 Le soleil se couche à 17 h 16 vendredi 9 décembre 2016

***
Arrivée prévue au Pirée 
Samedi 10 décembre 2016 vers 7 h 30



































































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire