dimanche 11 juin 2017





12EME JOUR - VENDREDI 16 DECEMBRE 2016

Bienvenue à CIVITAVECCHIA (Italie)

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Arrivée à 9 h 00

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Le port de Civitavecchia 
(communément appelé Port de Rome)
 est situé à environ 70 km au nord ouest de Rome
 sur la mer Tyrrhénienne.








C'est le coucher de la lune



La dernière pleine lune de l'année 2016 (opposition lune-soleil) a eu lieu le 14 décembre 2016.
 C'était une super lune exceptionnelle.

Là on voit le soleil qui se lève et la lune qui se couche


Le MSC MAGNIFICA ENTRE DANS LA RADE DE CIVITAVECCHIA




Le port de Civitavecchia est une importante plaque tournante pour le transport maritime en Italie, pour les marchandises et les passagers. 

Il est relié à plusieurs ports de la Méditerranée et représente l'un des principaux liens entre le continent italien et la Sardaigne.


Visite libre de Rome. 

Ayant bien préparé mon excursion, nous allons visiter Rome
 par nous-mêmes.
J'ai préparé un pique-nique pour éviter de perdre du temps dans un restaurant.

Carte depuis Rome, Italie pour Civitavecchia, Rome, Italie

On prend le bus-navette gratuit et obligatoire 
(il est interdit de marcher dans le port) qui a été mis en place par les autorités portuaires et qui nous escorte du navire jusqu'à la sortie du port à l'entrée de la ville de Civitavecchia sur un parking.

On passe devant le Forte Michelangelo de Civitavecchia

On rejoint la gare de Civitavecchia en bus de ville
 (2 euros) sur ce même parking juste devant où la navette nous a déposés.
On peut rejoindre la gare à pied (30 mn) mais on préfère ménager nos petons car on va visiter Rome la plupart du temps à pied.


On achète à la gare un billet BIRG (12 euros)
pour un aller-retour Civitavecchia-Rome-Civitavecchia.
Dans ce billet est compris les transports en commun illimités en bus et métro à Rome.


Civitavecchia signifie ville ancienne 53 000 habitants.
L'antique Centumcellae, principal port de Rome dès le règne de Trajan est aujourd'hui encore un port actif.

C'est ici que Stendhal, nommé consul de France pendant la monarchie mit à profit les longs moments d'oisiveté que lui ménageait sa tâche pour composer plusieurs de ses oeuvres dont en particulier "la Chartreuse de Parme"
de 1831 à 1836
et de 1939 à 1841

En 2011, le port de Civitavecchia a atteint le port de 
Barcelone comme le 1er port de croisière en méditerranée avec environ 2,5 millions de passagers. 


On prend le train régional à la gare de Civitavecchia à 9 h 43 et on arrive à la première gare inter-Rome de San Pietro
 à 10 h 26 - 43 mn de trajet, 
le terminus étant la gare de Termini.

On descend à la Gare San Pietro - tout près du Vatican -

Image illustrative de l'article Gare de Rome-San Pietro


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La gare de Rome-San Pietro 
(en italienStazione di Roma San Pietro
est une gare de Rome située dans le quartier d'Aurélio à l'ouest de la ville. Elle doit son nom à la basilique 
Saint-Pierre de l'État du Vatican qui se trouve à plus de 600 mètres au nord.

Le dôme de la Basilique St-Pierre est visible de la gare et on suit la direction du Dôme jusqu'à la Place Saint-Pierre du Vatican. 


Il faut compter une dizaine de minutes pour rejoindre la place Saint-Pierre depuis la gare de San Pietro.

rue de la gare st pierre rome : carte

Rome n’est la capitale de l’Italie que depuis 1871 mais l’histoire de la Ville éternelle s’étend sur plus de vingt-huit siècles depuis sa fondation mythique par Romulus le 21 avril 753 avant J.-C.
Selon la légende latine, Romulus et son frère jumeau Rémus, fruits d’une liaison interdite entre le dieu Mars et une prêtresse, furent abandonnés sur les bords du Tibre et recueillis par une louve.



Une fois adulte, Romulus fut désigné pour fonder la ville qui allait prendre son nom 
(il en profita au passage pour tuer son frère).

On passe devant la Parrochia Santa Maria 

delle Grazie alle Fornaci


La construction de l'église a commencé en 1694 
et la façade a été achevée en 1727

Fornaci signifie fours

Plusieurs fours étaient situés à l'extérieur des murs entourant le Vatican parce que leurs briques étaient utilisées pour la construction de la Basilique Saint-Pierre. 

Le nom complet de l'église est S. Maria delle Grazie alle Fornaci parce qu'une autre église du même nom était située à Borgo. La référence à Fornaci était nécessaire pour les distinguer. 



et on prend la rue de la gare Saint-Pierre




On arrive sur le côté latéral de la Place Saint-Pierre




L'histoire de la basilique Saint Pierre de Rome :
 Elle remonte au début du Christianisme.
Elle est construite à l'emplacement du tombeau de 
Saint Pierre, apôtre du Christ, à proximité de l'ancien cirque de Néron dans lequel Saint Pierre fut supplicié ainsi que de nombreux chrétiens.
L'obélisque ornant la place Saint Pierre provient d'ailleurs de ce cirque.
Un petit édifice semble avoir existé dès le IIème siècle, en l'honneur de Saint Pierre.
Mais c'est l'Empereur Constantin qui fait construire à cet emplacement une grande basilique à cinq nefs à partir de l'an 319.
Cette basilique était déjà richement décorée et a été restaurée et agrandie à plusieurs reprises.


La façade : elle est l'œuvre de Carlo Maderno et il s'agit de l'une des parties construites en dernier. Elle présente une succession de colonnes qui s'élèvent sur deux étages séparant les portes et les fenêtres qui sont alternativement rectangulaires ou rondes. La large loggia accueille le balcon de la bénédiction papale et de l'annonce de l'élection d'un nouveau Pape. Au-dessus, une inscription rappelle que c'est Paul V Borghese qui a ordonné la façade.

L'ensemble est surmonté de statues du Christ et des Apôtres. Deux horloges sont placées à chaque extrémité. Contrairement à ce qui était prévu à l'origine, la coupole est assez peu visible, le rallongement de la nef pour en faire une croix latine ayant bouché la perspective.

L’image des migrants dans la crèche 

place Saint-Pierre à Rome.


La traditionnelle crèche de la Nativité, place Saint-Pierre à Rome, agrémentée d’un gigantesque sapin venu des forêts du Trentin.

J'ai été très interloquée par cette crèche n'en comprenant pas sa signification sur le moment.. que venait faire là une barque, une tour avec des personnages agonisants...


Cette année, cette belle évocation de la naissance du Sauveur a été réalisée par un artiste maltais, Manwel Grech, de Gozo, qui a désiré y inclure également une allusion aux migrants qui débarquent à Malte et sur les côtes italiennes.
Large de 17 mètres, profonde de 12 et haute de 8 mètres, la crèche s’insère dans
« un paysage maltais, complété par la croix de Malte et le« lazzu » la typique embarcation maltaise qui nous rappelle, a dit le pape François, la triste et tragique réalité des migrants sur les bateaux dirigés vers l’Italie. 

Dans l’expérience douloureuse de ces frères et sœurs, nous revoyons celle de l’Enfant-Jésus, qui au moment de la naissance ne trouva pas de logement et vint à la lumière dans la grotte de Bethléem ; et ensuite il fut emmener en Égypte pour fuir la menace d’Hérode. 
Ceux qui verront cette crèche seront invités à redécouvrir la valeur symbolique, qui est un message de fraternité, de partage, d’accueil et de solidarité. Les crèches (…) sont une invitation à faire de la place dans nos vies et dans la société à Dieu, caché dans le visage de tant de personnes qui sont dans des conditions de difficultés, de pauvreté et de tribulations.»
Ce n’est pas la première fois que le pape actuel fait un parallèle sentimental entre la naissance de l’Enfant-Jésus dans l’isolement de Bethléem et la fuite en Égypte, et les millions de migrants qui envahissent l’Europe. 
Décidément le pape argentin ne se sort pas de ses concepts pseudo-humanistes et solidaires ni de sa vision naturaliste et malheureusement aussi messianique d’une humanité fraternelle régénérée non par le Sauveur mais par le brassage et le mélange des peuples.

 Avec François, Jésus en est réduit à être le messager du mondialisme apostat !

Jorge Mario Bergoglio, né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, est un homme d'Église, actuel évêque de Rome et selon la tradition 266ème pape de l’Église catholique sous le nom de François, depuis son élection le 13 mars 2013.





A noter qu'en raison des contrôles de sécurité renforcés, accéder à la basilique peut prendre du temps, avec parfois une longue file d'attente en plein soleil. 
L'accès à la Basilique Saint Pierre est gratuit,
 celui de la coupole payant.


La place Saint Pierre de Rome avec ses 193 mètres de large sur 120 mètres de long est vraiment impressionnante et majestueuse !

Elle est bordée de deux grandes colonnades à 4 rangs de 284 colonnes qui délimitent la place. En plus de ses colonnes doriques, 88 pilastres et 140 statues de saints complètent l’ensemble.

Image associée

La Via della Conciliazione se trouve dans le prolongement de place Saint-Pierre (située au premier plan).

On ne visite pas la basilique Saint-Pierre car notre escale à Rome est courte...Il fait très beau et doux pour un mois de décembre 

***

On emprunte la grande avenue face à la basilique, 
la via della Conciliazione 

Via della Conciliazione : carte

La Via della Conciliazione 
(la « rue de la Réconciliation ») 

est l'une des plus célèbres artères de Rome en Italie. Partageant le rione de Borgoen deux par un axe est-ouest, elle relie le Château Saint-Ange à la place Pie XII (Piazza Pio XII), qui elle-même s'ouvre sur la place Saint-Pierre.

L'artère rectiligne mesure plus de 420 mètres de long pour une quarantaine de mètres de large. Elle est bordée de 28 réverbères en forme d'obélisques de pierre.




Elle est de création relativement récente puisque son percement fut décidé par Benito Mussoliniqui donna le premier coup de pioche des travaux le 28 octobre 1936, afin de commémorer la signature les accords du Latran survenue le 11 février 1929 (désignés en italienpar le terme de Conciliazione c'est-à-dire la « Réconciliation »), et qui consacra donc la réconciliation entre l'État italien et le Saint-Siège en autorisant la formation de
 l'Etat de la Cité du Vatican.




 On fait une halte à l'église catholique 
de Santa Maria in Traspontina.

Image associée

Elle fut construite à partir de 1566 et terminée par Francesco Paparelli en 1637.




L'intérieur est composé d'une nef unique avec cinq chapelles de chaque coté.

Parmi les œuvres d'art qui y sont conservées il y a l'autel baroque de Carlo Fontana (1674) qui abrite l'icône médiévale.



 La fresque du plafond a été peint  par Biagio Puccini.


Image associée


 L'autel baroque de Carlo Fontana (1674) abrite l'icône médiévale.













La via della Conciliazone


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On arrive au fort Saint-Ange

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Le château Saint-Ange 

(en italien : Castel Sant'Angelo) est un monument romain, situé sur la rive droite du Tibreface au pons Ælius (actuel pont Saint-Ange), non loin du Vatican.


Décidé par l'empereur Hadrien en 125 pour être son mausolée, le bâtiment se veut le pendant du tombeau d'Auguste : celui-ci est situé au nord du Champ de Mars, sur la rive gauche du Tibre, alors que le mausolée d'Hadrien se place sur la rive droite, en face du Champ de Mars. 
En outre, l'allure générale des deux édifices est similaire. 
Il est achevé en 139. Le château, une rotonde massive en travertin est surmonté d'un quadrige de bronze mené par l'empereur Hadrien figuré en soleil et d'un bosquet d'arbres funéraires. Les cendres d'Hadrien y sont déposées en 139. Caracalla est le dernier empereur à s'y faire ensevelir.
Très vite, le bâtiment est détourné de ses fins funéraires pour devenir militaire. Il est intégré à la muraille aurélienne en 403, en tant que bastion avancé. Quand le Goth Vitiges attaque Rome en 537, les soldats défendant le castellum se servent des statues de bronze qui le décorent comme projectiles. 

En 547, Totila inclut l'édifice dans une structure fortifiée protégeant la rive droite. 
Le quartier prend ainsi le nom de Borgo.

LE TIBRE

Le Tibre (latinTiberis, italienTevere) est un fleuve italien qui se jette dans la mer Tyrrhénienne.
Sa longueur est de 405 km.
Le Tibre prend sa source au mont Fumaiolo dans l'Apennin romagnole à 1268 mètres d'altitude.

Le Tibre est navigable sur 28 km, entre Rome et la mer.


Carte du Tibre dans la péninsule italienne.

C'est le plus long fleuve d'Italie après le Pô et l'Adige. Il traverse notamment la capitale italienne, Rome, à l'histoire de laquelle il est étroitement lié.


On traverse le Tibre.




On aperçoit la coupole de la basilique Saint-Pierre.





Piazza dell' Orologio

La Place de l'horloge avec l' oratoire et le couvent des Philippins (Oratorio e Palazzo dei Filippini) et son horloge, constructions de Francesco Borromini entre 1637 et 1667. 


Biblioteca comunale centrale dell'Orologio

C'est un centre national entièrement dédié à la littérature italienne et étrangère du XXème siècle et du nouveau millénaire.

La Maison de la littérature est un point de rencontre privilégié pour les écrivains et le public,  des associations et des institutions; un centre d'interaction entre la littérature, les arts et les langues de communication culturelle; un pôle d'exposition; une structure conçue pour la diffusion, la conservation et la valorisation du patrimoine littéraire de différents types de médias; un lieu de lecture et de navigation; une oasis à visiter, une station culturelle dans le centre de Rome; une passerelle vers tout l'univers littéraire.





La tourelle de l'Horloge, œuvre de Borromini.
Biblioteca comunale centrale dell'Orologio


On se perd un peu dans les dédales des ruelles et on arrive à l'église santa Maria della Pace.

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L'église (façade érigée par Pierre de Cortone au 17ème siècle) a été construite sur un plan très original, formé d'une courte nef rectangulaire et d'une partie octogonale à coupole. 

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Dans la nef, à l'arcade de la première chapelle droite, surgissent les quatre sibylles peintes en 1514 par Raphaël. 


Santa-Maria della Pace est une petite église mais aussi une des œuvres majeures du baroque à Rome. Elle se situe dans le Rione Ponte, proche de la Place Navone.
Raphaël y a peint une partie des célèbres fresques des Sibylles et des Prophètes. La Chapelle Chigi comporte de remarquables fresques de la Renaissance de Baldassarre Peruzzi.
On peut visiter librement l'adjacent cloître de Bramante, et même y prendre un verre.



Le chœur octogonal, conçue par Sangallo est ornée de stucs de Pietro da Cortona


La deuxième chapelle à gauche, la Chapelle Mignanelli comporte des marbres issus du temple de Jupiter Capitolin. La Vierge en gloire est de Marcello Venusti. Sur la lunette, l'expulsion du paradis d'Adam est Filippo Lauri (1657)

Puis, on arrive à la place Navone


Image associée

Dotée d’un style baroque qui lui confère toute son élégance, la Place Navone est l'une des plus belles places et des plus prisées à Rome.


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Elle a conservé la forme étroite et allongée que lui avait donnée Domitien lorsqu'il fit construire en 86 un stade pour ses jeux. 
 Ce stade antique pouvait accueillir plus de 30 000 spectateurs, qui pouvaient profiter des jeux à la grecque.

Réservée aux piétons, elle est un lieu de rendez-vous agréable et animé où, le soir, artistes de rue en tous genres se donnent rendez-vous.

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Son bassin a été réalisé en 1574 par Giacomo Della Porta (également auteur de la Fontaine du Maure
 au sud de la place).
 Les sculptures de Gregorio Zappalà (Neptune) et Antonio Della Bitta (les Néréides) datent de 1878


Fountain of Neptune, Rome.jpg



Statue du Nil


La Fontaine des Quatre-Fleuves, 

Statue du Nil (Afrique) à droite

Le visage est dissimulé car on ne connaissait pas sa source. sculpté par Giacomo Antonio Fancelli.


La Fontaine des Quatre-Fleuves, statue du Gange.


le Gange (Asie) sculpté par Claude Poussin



Cet obélisque apporté à Rome par Caracalla
provient du cirque de Maxence.


La Fontaine des Quatre-Fleuves, statue du Danube.

Vierstroemebrunnen Piazza Navona Rom.jpg

La fontaine des Quatre-Fleuves 
(en italien : Fontana dei Quattro Fiumi
(1648 - 1651)
 fut bâtie par le Bernin au centre de la place Navone à Rome, devant l'église de Sant'Agnese in Agone.

Les quatre fleuves qu'elle représente symbolisent
 chacun un continent : 
le Danube (Europe) sculpté par Antonio Raggi, 
le Gange (Asie) sculpté par Claude Poussin
le Nil (Afrique) le visage voilé car on ne connaissait pas sa source) sculpté par Giacomo Antonio Fancelli et
 le Rio de la Plata (Amérique) sculpté par Francesco Baratta.

 L'absence du continent océanien s'explique par le fait que ce continent n'avait pas encore été découvert.
C'est une œuvre de commande du Pape Innocent X : 
la colombe et le rameau d'olivier en haut de l'obélisque au centre de la fontaine sont l'emblème de sa famille 
(les Pamphili) qui avait un palais sur la place. 

Église Sainte-Agnès-en-Agone

La piazza Navona fut à l'origine un stade construit par l'empereur Domitien en 86. Domitien y instaura un cycle de jeu à la grecque : course à pied, pugilat, lancer de javelot et de disque.

 Au Vème siècle, le stade n'est plus que ruines.

De là, la place tire son nom : in agones , "en les jeux", devint nagone et navone puis enfin navona qui signifie "grosse nef" en italien. Le nom de l'église de Sant'Agnese in Agone (Sainte-Agnès en Agone) témoigne encore de cette antique étymologie.





La tradition veut que l'église Sant'Agnese in Agone, située sur la place Navone à Rome, ait été construite 
sur le lieu où la sainte fut martyrisée.

Selon la tradition, la sainte, exposée nue à la vue de la population, fut recouverte miraculeusement par ses cheveux.

 C'est l'une des églises les plus célèbres du monde.



Ce qui frappe en entrant à Sant Agnese in Agone c’est la richesse de l’ornementation et la couleur, les couleurs plus exactement. Les autels de marbres polychromes,
 les fresques, l’or des anges, la magnifique Gloire du Paradis de la coupole, la simplicité élaborée de l’autel dédié à Sainte Agnès, tout contribue à l’éblouissement du visiteur.

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À l'entrée, on trouve un monument dédié à Innocent X dont la sépulture se trouve à gauche de l'autel principal. 


A l'intérieur, la coupole est ornée de fresques peintes par Ferri représentant la Gloire du Paradis. 






Sculpture de Sainte Agnès en flammes




Place Navone - vue en sortant de l'église 
Sainte Agnès en Agone.





Réalisée par Giacomo della Porta et peaufinée par Bernini, qui a ajouté par la suite les dauphins, la Fontaine du Maure est appelée « Fontaine de l’Escargot ».
Cette fontaine est située dans la partie sud de la place.





Palais Pamphilj et église Sainte-Agnes en Agone


A côté de Sainte Agnès, le Palais Pamphili fut agrandi par Innocent X (de son nom de baptême Giovanni Phamphili) 
au 17ème siècle. 
C'était le palais de sa famille dont il était issu avant devenir cardinal, puis Pape. De nos jours il abrite l'ambassade du Brésil en Italie. 

Une autre église face à Saint-Agnes sur la place Navone




L'église Notre-Dame du Sacré-Cœur sur la place Navone est une église catholique dédiée à la Vierge Marie





Quand on est français et qu'on va à Rome, il existe un lieu de passage obligé, un point de rendez-vous des français.

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San Luigi dei francesi - Église Saint-Louis-des-Français ...



L'église Saint-Louis-des-Français 
(San Luigi dei Francesi en italien) est une église romaine située entre le Panthéon et la place Navone.
 Elle est l'église nationale des Français à Rome.

Dessinée par Giacomo della Porta et principalement réalisée par Domenico Fontana, l'église fut construite entre 1518 et 1586 sur des terrains appartenant aux Médicis avant d'être consacrée en 1589
Sa construction fut financée par les rois de France
 au 16ème siècle.

En fait, on passe devant cette église, on cherche son nom que l'on ne trouve pas... Elle ne nous attire pas spécialement.. même pas des battements de coeur plus accélérés pour nous murmurer attention
 c'est l'église des français...
car on est préoccupé plutôt pour trouver le chemin de la fontaine de Trévi que l'on ne trouvera jamais...

On arrive au Panthéon

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Le Panthéon de Rome est un édifice religieux antique situé sur la piazza della Rotonda (Rome), bâti sur l'ordre d'Agrippa au Ier siècle avant J.-C., endommagé par plusieurs incendies, et entièrement reconstruit sous Hadrien.

 Le nom d’Agrippa est d'ailleurs toujours inscrit sur le fronton du portique !



le pronaos avec son fronton et sa colonnade, 
le bâtiment de transition, la rotonde.

Le Panthéon supporte la plus grande coupole de toute l’Antiquité avec 150 pieds romains soit 43,30 m de diamètre à l'intérieur qui reste la plus grande du monde
 en béton non armé. 

Après presque deux millénaires, cette construction remarquable ne présente pas de signe de faiblesse de sa structure en dépit des mutilations volontaires et des mouvements telluriques répétés.


Au centre de la place, il y a la Fontana del Pantheon (fontaine du Panthéon), surmontée d'un obélisque. Cette fontaine fut construite par Giacomo della Porta sous le pontificat de Grégoire XIIIen 1575, et l'obélisque s'y ajoute en 1711 sous le pontificat de Clément XI.

.
La place à obélisque et les clochetons du Panthéon dans une aquarelle peinte par Rudilf von Alt en 1835.



La piazza della Rotonda 
(littéralement, place de la Rotonde), 
bordée par le Panthéon au sud et agrémentée
 d'une fontaine à obélisque.



A l'entrée, on entre par un pronaos, c'est à dire une salle introductive qui amène à la place principale : 

le panthéon s'inspire des temples grecs adoptant la même disposition. Ses huit colonnes de façade en font à elles seules un édifice particulier car la plupart des édifices antiques ont 6 colonnes de façade.

 Mais plus que les colonnes, sa coupole le rend unique. D'un diamètre interne de 43 mètres, le Panthéon de Rome est une réussite architecturale dans la répartition du poids de cette gigantesque coupole qui symbolise le ciel et qui adopte une forme parfaitement ronde.


Couverture du pronaos, anciennement en tuiles de bronze.


Ce rapport au ciel renvoie au second intérêt du monument : son rôle dans la société romaine. 

Le panthéon signifie temple de "tous les Dieux" et c'est un hommage à l'ensemble du corps divin. Rares sont les monuments antiques qui mêlent l'ensemble des Dieux pour les unifier au sein d'un même espace sacré. Si la Grèce a l'Olympe, royaume de tous les Dieux, Rome a le Panthéon, leur maison terrestre.

Son état de conservation est remarquable et s'explique en partie par le fait qu'après la chute de l'Empire, le pape Boniface IV ait repris l'édifice (en 609) et ait modifié sa fonction religieuse en la transformant en une église.

 Mais l'Eglise n'a pas toujours été si respectueuse puisqu'au XVIIème, elle fit saisir un ensemble de statues de bronze et les faire fondre, en vue de créer le baldaquin de Saint-Pierre.

Aujourd'hui le Panthéon abrite le tombeau d'Italiens célèbres dont Raphaël, ce qui ne manque pas de nous faire penser à notre Panthéon, à Paris, qui s'inspire de l'architecture de celui de Rome et qui lui aussi, abrite des grands hommes nationaux.



Á peine franchi le seuil du Panthéon, levez les yeux et vous verrez un faisceau de lumière : de manière tout à fait spectaculaire, en effet, les rayons du soleil pénètrent à travers l’oculus, l’ouverture circulaire de 9 mètres de largeur qui se trouve au centre de la gigantesque coupole à caissons.

Un effet assez surprenant se produit également lorsqu’il pleut, car l’eau qui tombe à travers l’oculus se disperse de façon singulière et disparaît aussitôt, drainée au sol par 22 trous à peine visibles.

 La coupole, d'une taille exceptionnelle, a servi de modèle à Michel Ange pour celle de Saint Pierre de Rome, mais sans arriver à en égaler le diamètre ! 

 Le Panthéon fut converti en église au VIIème siècle et c'est aujourd'hui la basilique Santa Maria ad Martyres.

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photo prise sur internet

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photos prises sur internet.

Image associée


En 1870, ce monument est devenu le sanctuaire des rois d’Italie.

Le Panthéon renferme plusieurs tombeaux, dont celui du roi Victor-Emmanuel II, à qui l’on doit l’unification de l’Italie, du roi Umberto 1er et de son épouse, la reine Margueritte décédée en 1926, le modeste tombeau du grand artiste Raphaël et plusieurs sarcophages romains.


Le Panthéon de Rome, en Italie, abrite plusieurs autels et plusieurs peintures.

Derrière le maître-autel, il y a une copie d'une icône du XIIIe siècle de la Madone.


Vue de l'autel principal du Panthéon

  le haut et l'abside ont été commissionnées 

par le pape Clément XI au début du 18ème siècle.




Sainte Anne et la Sainte Vierge


The Chapel of the Madonna of Mercy






Nous sortons du Panthéon pour reprendre notre balade à travers Rome au gré du vent.




On arrive à une jolie place : la place Saint Ignace


Piazza San Ignazio

Elle fut dessinée en 1728 par l’architecte napolitain Philippo Raguzzini. Il s’agit d’un des espaces les mieux réussis de la ville. Sur une surface très réduite, tout en conservant l’intimité du lieu, l’architecte réussit à donner l’impression d’un espace relativement grand.

 Dans la réalisation, Raguzzini devait tenir compte de la présence de la façade de l’église Saint-Ignace, mais aussi de rues asymétriques débouchant sur la place, juste face à nous. Il réalisa donc une symétrie dont la particularité est de cacher les deux ruelles derrière le bâtiment central. Et pour ce faire, il les a encadré, à droite et à gauche de la place, de deux autres corps de bâtiments. Cet agencement donne ainsi à l’ensemble l’aspect d’un décor de théâtre, tout à fait caractéristique du rococo.



Dédiée à Saint Ignace de Loyola, la deuxième église jésuite de Rome (après Gesù) est d'un style fortement baroque. La place du même nom est une œuvre théâtrale rococo de Filippo Raguzzini (1728).

L'église fut construite en 1626 par le cardinal Ludovisi pour célébrer la canonisation d'Ignace,
 fondateur de l'ordre jésuite.

Dessinée par Carlo Moderno, sa construction fut exécutée par Orazio Grassi, mathématicien jésuite, qui réalisa aussi l'élégante façade.




Image associée





Andrea Pozzo y peignit une splendide fresque (1685) sur la voûte, ainsi que le très réussi trompe-l’œil du dôme qui remplaça une coupole que les religieuses voisines ne voulaient pas pour ne pas faire de l'ombre à leur jardin.

 D'autres sources indiqueraient plutôt un manque de moyens financiers.

Pozzo, également jésuite, fut un grand spécialiste des peintures donnant l'illusion d'éléments architecturaux.

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La coupole vue à sa verticale.
Il n'y a pas de coupole.. c'est un trompe l'oeil.




L’église est célèbre pour son immense fresque en trompe-l'oeil de seize mètres de large sur trente-six mètres de long qui couvre le plafond de l'unique nef. Elle fut réalisée en 1685 par le peintre jésuite Andrea Pozzo.
 Celui-ci mit ici en pratique ses théories sur la perspective réunies dans son œuvre 
Perspectiva pictorum et architectorum.
La fresque représente l’apothéose d’Ignace de Loyola et l’allégorie de l’œuvre missionnaire des Jésuites.

Le saint est accueilli par le Christ et la vierge Marie. Parmi les figures qui l’entourent, apparaissent des allégories des quatre continents transfigurées par leur conversion due aux missions jésuites, d’autres jésuites sanctifiés, éloignés d’Ignace en fonction de leur rang, ainsi que des orants.




On prend la via del Corso et on aperçoit en toile de fond le palais de Victor Emmanuel II

La via del Corso, dite « le Corso », est une rue du centre de Rome qui mène en ligne droite de la Piazza Venezia  à la Piazza del Popolo. Cette artère est la voie centrale du quartier historique du « Trident », édifié entre les XVème et XVIIème siècle. 
Le Corso est bordé de nombreux palais et églises.


Image associée




palais emmanuel ii place de venise : carte

PLACE DE VENISE

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La Piazza Venezia est une place du centre de Rome, se trouvant en contrebas du Capitole et de sa place. Elle est dominée par le monument dédié à Victor-Emmanuel II.


Le palais des assurances Generali, sur la Piazza Venezia.

 Il s’agit d’un long bâtiment de style néo-Renaissance de trois étages avec donjon ou tour d’angle au Sud-Ouest. 

Le rez-de-chaussée est constitué de grandes arcades. L’entrée principale est surmontée d’un balcon d’honneur et d’un cartouche ancien d’époque Renaissance représentant le lion de Saint Marc provenant d’un ancien bastion de la ville de Padoue.

 Le projet fut retravaillé et repris par les architectes Alberto Manassei, Arturo Pazzi, et Guido Cirilli de 1906 à 1911.

Le monument à Victor Emmanuel II

Située a l’arrière du capitole et à l’extrémité de la Via del Corso, la Piazza Venezia accueille le monument à Victor Emmanuel II

Cet immense bâtiment de marbre blanc construit entre 1885 et 1911 est dédié au premier roi d’Italie, Victor Emmanuel II 



pour célébrer les 50 ans de l'Unité Italienne. 
Il éleva Rome au rang de capitale. 

Ce monument abrite aujourd'hui deux musées : 
le musée du Risorgimento, c'est-à-dire de l'histoire de l'unification de l'Italie, et le musée de l'armée.

Les romains apprécient généralement peu ce mastodonte, témoin du gigantisme du XIXème siècle.
La construction de ce bâtiment fut en effet contestée parce qu'elle causa la destruction d'un quartier médiéval autrefois accroché aux pentes du Capitole.
La structure mesure 140 mètres de large et 70 mètres de haut.
Au-dessus du bâtiment, de chaque côté, deux statues de la déesse Victoria conduisent un quadrige. 

Au-dessous brûle la flamme éternelle, sur la tombe du Soldat inconnu. La fontaine, à gauche, symbolise la mer Adriatique et celle de droite la mer Tyrrhénienne.

Tableau conservé au palais Madama à Turin représentant Victor-Emmanuel l’année de son couronnement comme roi d'Italie.

Tableau conservé au palais Madama à Turin représentant Victor-Emmanuel l’année de son couronnement comme roi d'Italie.

Victor-Emmanuel II d'Italie né le  à Turin, mort le  à Rome, est un prince de la maison de Savoie. 

Il est duc de Savoie, roi de Sardaigne, 
prince du Piémont et comte de Nice de 1849 à 1861 et ensuite premier roi d'Italie du 17 mars 1861 jusqu'à sa mort.
La réalisation de l’unification italienne lui procure l’appellation de « Père de la Patrie » 





En premier plan, l'église Santa-Maria de Loreto.


On prend la via Dei Fori Imperiali.

La Via dei Fori Imperiali est une rue du centre de Rome qui mène en ligne droite de la Piazza Venizia au Colisée.
 
 Construite sous Mussolini, cette rue, appelée à l'origine Via Triumphale, fut inaugurée le 9 avril 1932.


Une destruction/construction de Mussolini

Saviez-vous que pour construire cette avenue de Rome, Mussolini fit raser au sol tout le quartier, qui était alors formé d'églises, monastères et habitations du Moyen-âge, puis de la Renaissance, construits sur les ruines des Forums romains.

Entre 1924 et 1932, Mussolini ordonne de tout détruire pour construire une rue, la "via dell'Impero", en hommage aux empereurs romains. Aujourd'hui toutefois vous pourrez admirer les ruines des forums de Trajan, Auguste et Nerva sur les bords de l'avenue.




Le forum de Trajan (Forum Traiani

est le dernier des forums impériaux à avoir été construit à Rome, le plus monumental de l'époque et l’un des mieux conservés aujourd’hui. 

Il comprend plusieurs monuments comme la basilique Ulpienne (Basilica Ulpia), la colonne Trajane (Colonna Traiana), deux bibliothèques (Bibliotheca Traiani) et les marchés de Trajan (Macellum Traiani).


Le forum, dont la conception est attribuée à l’architecte Apollodore de Damas, est parallèle au forum de César et perpendiculaire au forum d'Auguste. 

Sa construction a été financée par le butin que Trajan a rapporté des campagnes de Dacie.



SS Nome di Maria et la colonne Trajane.

A côté de la place, sur le forum de Trajan vous pouvez voir la très célèbre colonne Trajane, construite sur ordre de l'empereur Trajan (vers l'an 113) pour commémorer ses victoires sur les Daces.

La colonne d’ordre dorique est aujourd'hui haute de 39,57 mètres si on inclut le grand piédestal, le chapiteau et l'attique de 4,4 mètres qui sert de base à la statue.



Vue du forum de Trajan

Colonne Trajane avec, au premier plan, les colonnes de la basilique Ulpienne.

Image associée
Chiesa SS Nome di Maria (à droite)
et Santa Maria di Loreto (à gauche)

Derrière les colonnes de l'ancienne basilique Ulpia se trouve la colonne de Trajan aujourd'hui surmontée d'une statue de saint Pierre du 16ème siècle.

Sur tout le pourtour de la colonne des bas reliefs racontent les campagnes de l'empereur. Ces bas reliefs augmentent de taille au fur et à mesure de l'élévation pour rester toujours visibles.
 Le récit, qui compte 155 scènes et 2 662 personnages, débute par la traversée du Danube durant le printemps 101, marquant le début de la première guerre, et se termine par la déportation de la population dace, qui marque la fin de la seconde guerre dacique.
Cette colonne, présente dans tous les livres d'histoire, est d'un intérêt historique exceptionnel en ce qui concerne les techniques militaires de l'époque. 
Un escalier en colimaçon à l'intérieur mène au sommet (actuellement fermé, hélas), et les cendres de l'empereur ont été conservées dans une urne dorée à la base.



L'église Santissimo Nome di Maria al Foro Traiano 
 Église Très-Saint-Nom-de-Marie-au-Forum-de-Trajan

est une église romaine située sur la via del l'Umiltà devant le forum de Trajan. Elle est dédiée à Marie.



On déjeune sur un banc devant le forum de Trajan.


Forum de Trajan ou TRAIANO

Tour des Milices avec en contrebas les ruines des 
Marchés de Trajan.

Image illustrative de l'article Trajan
TRAJAN

Empereur romain de fin janvier 98 à août 117.

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Tour des Milices avec en contrebas les ruines
 des marchés de Trajan.


La colonne de Trajan et l'église SS Nome di Maria

LE FORUM DI TRAIANO ou de TRAJAN

C'est le plus vaste et le plus fastueux des forums. Le forum de Trajan est un quadrilatère de 300 m sur 190 m, construit en 112 de notre ère. Il est surtout connu pour abriter la célèbre colonne qui porte son nom. Délimité par la basilique Ulpia, les forums de César et d'Auguste et par les marchés de Trajan, ce forum a été imaginé par le grand architecte Apollodore de Damas. Pour sa construction, une colline entière fut rasée entre le Quirinal et le Capitole, pour donner l'ampleur nécessaire à l'ensemble.










On voit la Casa dei Cavalieri di Rodi (maison à colonnes)


Image associée

Le forum de César.


Le forum de César depuis la Via dei Fori Imperiali avec le monument Vittorio Emmanuele en arrière-plan.



Le Forum de César fut le premier des forums impériaux construits, au Ier siècle avant J.-C., les forums républicains ne suffisant plus à couvrir les besoins d’une population en augmentation.
C’est César qui décida sa construction, achetant lui même les maisons qui occupaient le site pour environ 80 millions de sesterces. Il fut restauré plusieurs fois, sous Trajan et sous Dioclétien.
De nos jours, il occupe un espace à l’ouest de la Via dei Fori Imperiali, près du monument à Vittorio Emanuele II.
Conçu dans le but de désengorger le forum, César ne se priva pas pour l’employer pour son service. D’une part, sa famille y est à l’honneur avec le temple dédié à Vénus (dont sa famille descendrait selon une légende), et d’autre part il y réunissait la plèbe qui le soutenait.

C’est une grande place rectangulaire entourée d’une double colonnade sur trois côtés dont les arcades précédaient des boutiques de marchands (tabernae).


Vestiges du forum : à droite, le temple de Vénus Genitrix, en face le portique sud-ouest, sa double colonnade et la rangée de tabernae en arrière-plan.



Plan des forums de Rome. 



A l’extrémité au nord-ouest de cette place, s’élève le temple dédié à Vénus Genitrix, inauguré en 46 avant notre ère. Il reste de celui-ci le podium et trois colonnes qui ont été redressées avec l’entablement de l’époque de Trajan.


Statue d'Auguste, fils adoptif de Jules César


Admirez la statue de l'empereur Jules César sur la via dei Fori Imperiali

Forum de Nerva

Le forum de Nerva ou forum transitorium, ou encore Forum Nervae, est un des forums impériaux de Rome, l'avant-dernier construit à la fin du 1er siècle après celui de César, d'Auguste, de Vespasien et avant celui de Trajan.

Commencé par Domitien qui fut assassiné en 96, ce forum fut achevé en 97 de notre ère par Nerva. Le règne de cet empereur fut court (2 ans) et qualifié d'humaniste.

Les vestiges peuvent s'observer de part et d'autre de la Via dei Fori Imperiali. 

Côté nord, il reste la base d'un massif Temple de Minerve qui était encore debout au début du 17ème siècle.

 Paul V le détruisit pour en récupérer le marbre afin de bâtir la fontaine de l'Acqua Paola sur le Janicule. 

De la colonnade au nord-est du temple, ont survécu deux grosses colonnes de marbre blanc et une partie de la frise qui représente une femme portant un bouclier, probablement Athéna/Minerve.



Détail de la colonnade latérale dite Colonnacce



De l'autre côté de la rue des forums impériaux

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Le forum de la Paix est le troisième des forums impériaux. 

Le terme « paix » n'avait pas la même signification que celle qu'il peut avoir au XXIe siècle ; il s'agissait de la « paix imposée par l'empereur de Rome » ou Pax Romana éventuellement imposée par les armes. Vespasien (69-79, Imperator Cæsar Vespasianus Augustus) l'avait d'ailleurs fait construire, entre 71 et 75, pour commémorer sa victoire sur les Hébreux de Judée.



A gauche la Curia, La Curie désigne le bâtiment où se réunissait le Sénat Romain
 au-dessus on aperçoit la tour du Campidoglio (le Capitole)
le dôme de l'Église Santi Luca e Martina,
le forum de César et le monument de Victor Emmanuel II en marbre blanc à droite.


On poursuit notre chemin sur la Via Dei Fori Imperiali. On aperçoit en toile de fond le Colisée.

Le Colisée

 A l'origine amphithéâtre Flavien (Colosseo en italien), est un immense amphithéâtre ovoïde situé dans le centre de la ville de Rome, entre l'Esquilin et le Caelius, le plus grand jamais construit dans l'empire romain. Il est l'une des plus grandes œuvres de l'architecture et de l'ingénierie romaines.

Sa construction, juste à l'est du Forum Romain, a commencé entre 70 et 72 après J.-C., sous l'empereur Vespasien, et s'est achevée en 80 sous Titus. D'autres modifications ont ensuite été apportées au cours du règne de Domitien (81-96). 

Pouvant accueillir entre 50 000 et 75 000 spectateurs, le Colisée a été utilisé pour les venationes (combats d'animaux sauvages), les munera (combats de gladiateurs)
 et autres spectacles publics, tels que des exécutions de condamnés à mort, des reconstitutions de batailles célèbres et des drames basés sur la mythologie romaine.

 Il est resté en service pendant près de 500 ans, les derniers jeux se prolongeant jusqu'au VIème siècle. 

Pour l'inauguration du Colisée, en 80 apr. J.-C., Titus donne une naumachie dans le Colisée transformé en bassin reconstituant la bataille navale de Corinthe contre Corcyre. Le bâtiment a finalement cessé d'être utilisé au cours du haut Moyen Âge. Il a plus tard été réutilisé pour des usages variés tels que des habitations, des ateliers d'artisans, le siège d'un ordre religieux, une forteresse, une carrière et un sanctuaire catholique chrétien.
Le Colisée est actuellement en état de ruine, en raison des dommages causés par les tremblements de terre et la récupération des pierres, mais il continue à donner la mesure de l'ancienne puissance de la Rome Impériale. Aujourd'hui, il est l'un des symboles de la Rome moderne, une de ses attractions touristiques les plus populaires, et a encore des liens étroits avec l'Eglise catholique romaine : chaque Vendredi saint, le pape mène une procession aux flambeaux sur un chemin de croix aboutissant à l'amphithéâtre. 
Le Colisée est représenté sur la pièce de monnaie italienne de 5 centimes d'euro.





Une sculpture moderne représentant un cheval de Troie près du Colisée.






L'ARC DE CONSTANTIN

L’Arc de Constantin a été érigé en l’an 315 pour commémorer la victoire de Constantin le Grand durant la bataille du Pont Milvius.
Il se situe entre le Colisée et le Mont Palatin.



Construit à partir de fragments d’édifices antérieurs, l’Arc de Constantin est le plus moderne des arcs de triomphe qui aient été construits durant la Rome antique. Il mesure 21 mètres de haut, 25 mètres de large et est composé de trois arcs.
Sur les reliefs du monument, réalisé avec des blocs de marbre, on peut voir des statues extraites du Forum de Trajan, quelques reliefs où Marc Aurèle apparaît distribuant du pain aux pauvres, et même une frise célébrant la victoire face aux Daces.
L’inscription sur la partie supérieure, devait être à l’origine en lettres de bronze ; le texte dit la chose suivante : « Au pieux et heureux empereur César Flavius Constantin le Grand, Auguste, parce que, sous l'inspiration de la divinité et par grandeur d'esprit, avec son armée et de justes armes, en un seul coup décisif, il a vengé l'État sur le tyran et toute sa faction, le Sénat et le peuple romain dédient cet arc en signe de son triomphe. »








Les 7 Collines de Rome







L'arc de Constantin


On emprunte un petit chemin qui grimpe le long de la voie sacrée et qui contourne le forum romain et le Palatin et qui nous emmène à une petite église.


Dans le forum romain, l'arc de Titus est un arc de triomphe romain à une baie érigé par l’empereur Domitien en 81 après J.-C. pour célébrer les victoires de son frère Titus durant la guerre de Judée entre 66 et 73 après J.-C. 
L’arc est construit après la mort de Titus.



L'arc de Titus est l’un des plus anciens
 arcs de triomphe à Rome.



On observe l’église de Sainte-Françoise Romaine, qui se trouve en contre-haut de la Via sacra, sur la gauche.
Fondée au IXème siècle elle est située entre le Forum romain et le temple de Vénus.


Basilique di Santa Francesca Romana
La Basilique Sainte Françoise Romaine


La basilique de Maxence et Constantin ou
 Basilique Nova fut commencée par l'empereur Maxence au début du IVème siècle mais accomplie par Constantin Ier, vainqueur de Maxence, l'usurpateur, à la bataille du pont Milvius. 

La basilique fut construite au bord de la Via Sacra, entre le Forum Romanum et le Temple de Vénus et de Rome, dans la Velia.

 Il ne reste plus aujourd'hui en élévation que le bas-côté nord de l'édifice, y compris ses trois voûtes en berceau transversal, dont on peut admirer les caissons octogonaux.



LE FORUM ROMAIN



On voit le Capitole (façade arrière) avec sa tour et le monument en marbre blanc de Victor Emmanuel II

Église Saint Bonaventure au Palatin



Sa construction est due au cardinal Francesco Barberini, qui la fit construire en 1675, sur les ruines d'une ancienne citerne de l'époque romaine. Elle a subi des rénovations majeures au cours du XIXème siècle, en particulier dans les années 1839 à 1840.




On redescend et on va prendre un pot sur la terrasse d'un café qui domine le Colisée


Nous prenons le métro à la station "Le Colisée"





On sort à la station "Place d'Espagne"
Un ascenseur nous emmène en haut, sur le parvis de l'église de la Trinité des Monts.



L'église de la Trinité-des-Monts (Trinità dei Monti en italien) de Rome est l'une des églises nationales françaises de Rome.
Elle est située sur le Pincio, au sommet de l'escalier du même nom dominant la place d'Espagne et possède une façade mondialement connue avec ses deux clochers symétriques datant de 1495.
 Devant cette élévation se dresse un obélisque égyptien.
En réalité, cet obélisque provient des jardins de Salluste et comporte de pseudo-hiéroglyphes gravés par les artisans romains, à l'imitation de l'obélisque d'Auguste du Circus Maximus :
 il semblerait toutefois que le bloc de pierre soit bien, lui, d'origine égyptienne.









L'ACADÉMIE DE FRANCE À ROME : LA VILLA MÉDICIS




L’histoire de l’église et du couvent de la Trinité-des-Monts

L’Ordre des Minimes : 1494-1798

 L’église et le couvent de la Trinité des Monts furent
 construits à la demande du roi de France Charles VIII 
(1470 - 1498) qui fournit les fonds nécessaires à l’acquisition
 d’un terrain en 1494, sur le Mont Pincio.

 Le roi de France voulait ainsi manifester sa
 gratitude à l’égard de Saint François de Paule, fondateur de
 l’Ordre des Minimes, pour l’accompagnement spirituel qu’il
 avait procuré à son père, le roi Louis XI, durant les dernières
 années de sa vie.

- Le 21 février 1495, le Pape Alexandre VI autorisait la
 construction du couvent et l’installation dans celui-ci des
 Minimes, uniquement français, selon le vœu de Saint
 François de Paule.

 Les travaux de l’église commencèrent en
 1502, suivant un style gothique tardif très prisé en France à 
l’époque et utilisant entre autres des pierres françaises.

 En 1527, le domaine fut dévasté par les lansquenets de
 Charles Quint, mais, après les destructions, d’autres terrains
 furent achetés et, en 1550, la construction du couvent était 
achevée. 




La piéta de la Trinité des Monts



À l'intérieur (2ème chapelle à gauche), une oeuvre majeure très restaurée ; il s'agit de la Déposition de Croix, fresque de grande dimension exécutée en 1541 par Daniele Ricciarelli, dit Daniele da Volterra (1509-1566), élève préféré de Michel-Ange .






Située en plein cœur historique de la ville, à proximité de la fontaine de Trevi, la place d'Espagne est l'une des places les plus connues de Rome et qui offre une très belle perspective. Un lieu incontournable, qui attire énormément de monde venu se reposer sur les marches reliant la piazza di Spagna à l'église de la Trinité des Monts.



Fontaine Barcaccia





Piazza di Spagna





Piazza di Spagna, milieu du XVIIIème, gravure de 
Giovanni Battista Piranesi.






« Colonne antique de l’Immaculée Conception »







On prend le métro à la place d'Espagne et 
on descend à la station Barberini, toujours en quête de la fontaine de Trévi.


La Piazza Barberini est située sur la colline du Quirinal, à cheval entre les rioni de Trevi et Colonna. Créés au XVIème siècle, la plupart des bâtiments de la place ont été reconstruits depuis cette période.


La fontaine du Triton

Alimentée par l'aqueduc de l'Acqua Felice, la fontaine est réalisée entre 1642 et 1643, 

Construite entièrement en travertin, elle représente un triton aux jambes écailleuses – figure mythologique liée à l'eau – agenouillé sur les valves d'une énorme coquille soutenue par quatre dauphins. 

Le triton au buste musclé se tient avec la tête inclinée vers l'arrière pour souffler avec force dans une conque, qu'il soutient les bras soulevés, et qui émet de l'eau en irriguant abondamment l'ensemble de l'œuvre sculpturale pour retomber ensuite dans un bassin circulaire. 


La fontaine repose sur une sorte de piédestal formé par les queues entrelacées des dauphins entre lesquelles sont disposées les armoiries pontificales ainsi que les armes des Barberini représentées par des abeilles.

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Au centre se dresse une célèbre sculpture du Bernin : la Fontaine du Triton (Fontana del Tritone), datant de 
1642-1643, commandée par le pape Urbain VIII, membre de la famille Barberini.





On reprend le métro jusqu'à Termini. On prend le train à la gare de Termini.
 On a mis 10 mn pour parcourir les quais....

Un bus nous attend à la gare de Civitavecchia




TOUS A BORD à 18 h 30

Départ de Civitavecchia : 19 h 00

On débute la navigation en direction de Gênes avec une route Nord-Nord-Ouest


Carte depuis Gênes, Italie pour Civitavecchia, Rome, Italie




Distance entre Civitavecchia et Gênes : 201 milles nautiques

Arrivée prévue à Gênes : 8 h 00









































































































































































































































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