9EME JOUR (SUITE)
MARDI 13 DECEMBRE 2016
La ville de Rhodes médiévale
La Ville médiévale de Rhodes, localement connue comme la Vieille ville, enfermée dans l'enceinte de hauts remparts construits du temps des Chevaliers de Rhodes, a été déclarée patrimoine de l'humanité de l'UNESCO en 1988.
Notre car nous dépose près de la porte d'Amboise
L'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem a occupé la ville de 1309 à 1523 et a entrepris de la transformer en place forte avant qu'elle ne passe successivement sous domination turque et italienne.
La haute-ville est l'un des plus beaux ensembles urbains de la période gothique, avec le palais des Grands Maîtres, l'Hôpital et la rue des Chevaliers. Dans la basse-ville, l'architecture gothique coexiste avec des mosquées, des bains publics et d'autres édifices construits durant la période ottomane.
De 1309 à 1523, Rhodes, la plus grande île du Dodécanèse, fut occupée par les Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem qui, en 1291, avait perdu Acre, leur dernier bastion en Palestine.
Ils transformèrent la capitale de l’île en ville fortifiée capable de résister à des sièges aussi terribles que celui du sultan d’Égypte en 1444 et celui de Mehmet II en 1480. Rhodes tomba finalement en 1522 au terme d’un siège de six mois mené par Soliman II.
Ceinte d’un mur long de 4 kms, la ville médiévale est divisée entre la ville haute au nord et la ville basse au sud/sud-ouest. Séparée à l’origine de la ville basse par un mur fortifié, la ville haute fut entièrement bâtie par les Chevaliers.

La ville basse est presque aussi densément pourvue de bâtiments que la ville haute. En 1522, avec une population de 5 000 habitants, elle possédait de nombreuses églises, certaines d’origine byzantine. Au cours des années, le nombre de palais et de fondations de charité s’est accru dans cette zone au sud/sud-ouest de la ville : le tribunal de commerce, l’archevêché, l’hospice Sainte Catherine et bien d’autres.

La ville basse est presque aussi densément pourvue de bâtiments que la ville haute. En 1522, avec une population de 5 000 habitants, elle possédait de nombreuses églises, certaines d’origine byzantine. Au cours des années, le nombre de palais et de fondations de charité s’est accru dans cette zone au sud/sud-ouest de la ville : le tribunal de commerce, l’archevêché, l’hospice Sainte Catherine et bien d’autres.
L’histoire et le développement de la ville, jusqu’en 1912, se sont traduits par l’ajout de monuments islamiques de grande valeur tels que des mosquées, des bains et des maisons. Après 1523, la plupart des églises furent transformées en mosquées comme la Mosquée de Soliman, Kavakli Mestchiti, Demirli Djami, Peial ed Din Djami, Abdul Djelil Djami et Dolapli Mestchiti.
Les remparts de la ville médiévale, en partie érigés sur les fondations de l’enceinte byzantine, ont été constamment entretenus et reconstruits entre les XIVe et XVIe siècles, sous les Grands maîtres. L’ajout de postes de tir d’artillerie compléta l’ouvrage. Au début du XVIe siècle, dans le secteur de la Porte d’Amboise, construite à l’angle nord-ouest en 1512, la courtine avait une épaisseur de 12 mètres avec un parapet de 4 mètres percé de bouches à feu.
À la fin du Moyen Âge, les fortifications de Rhodes exercèrent une certaine influence dans tout le bassin oriental de la Méditerranée.
(texte du site du patrimoine mondial de l'Unesco)
Le système de défense était très complexe, comprenant onze portes, de nombreux bastions, et plusieurs rangées de murailles protégées par de larges douves sèches.
Dans les remparts s’ouvrent quelques onze portes, parmi lesquelles la porte d'Amboise et la porte de saint Athanase par laquelle Soliman le Magnifique fit son entrée dans la cité en 1522.
La porte Marine, sur le front de mer, est ornée de deux tours crénelées.
boulets de canon en pierre de l'époque ottomane

On arrive au Palais des Grands Maitres
La porte saint-Antoine près du palais des Grands Maîtres
A côté de la mosquée de Soliman le Magnifique se dresse la tour de l’Horloge (Pirgos tou Orologiou), construite au
XIXème siècle sur l'emplacement d'une tour médiévale de garde qui servait d'observatoire.
Il existe à Rhodes 14 mosquées dont celle de Soliman le Magnifique, construite en 1523 suite à la conquête du sultan sur l’île et le départ des Chevaliers de Saint Jean..
Cette mosquée est la plus importante de Rhodes et se trouve dans le quartier turc de la vieille ville. Elle a été réalisée par les Turcs sur le site de l’Eglise catholique des Apôtres.
Son minaret en pierre de 34 m de haut sert de point de repère lorsque l'on s'enfonce dans les ruelles.
Le palais des Grands Maîtres a été partiellement détruit par un séisme en 1851 suivi de l'explosion d'une poudrière ottomane en 1856.

Lorsque les Italiens s'installèrent à Rhodes, ceux-ci le reconstruisirent, et en firent une résidence d'été pour le roi Victor-Emmanuel III. La rénovation fut achevée en 1939.

La rue des Chevaliers
C'est un des témoignages les plus exceptionnels de l’urbanisme gothique et la via la plus populaire de Rhodes le long de laquelle les auberges des Langues étaient situées.
Les chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
était organisé en sept « langues »,
au temps où il n'existait pas encore le concept de nation.
chacune ayant son propre siège ou « auberge ».
Les auberges, au nombre de 7, de style gothique, construites au XIVème siècle, étaient l'endroit où se réunissaient les chevaliers.
Les chevaliers étaient divisés en sept nationalités
ou langues : France, Auvergne, Provence, Castille, Aragon, Italie et Angleterre. Chaque langue protégeait un quartier de la ville. Il ne reste plus que 4 des 7 auberges du départ.
L’hospice construit à l’origine fut remplacé au XVème siècle par le Grand hôpital, édifié entre 1440 et 1489, sur le coté sud de la rue des Chevaliers.(wikipedia)
La rue des Chevaliers est une rue médiévale de 200 m de long et de 6 m de large droite, étroite et légèrement en pente, pavée de galets "en langues de chat"
Dans la rue des Chevaliers, à côté de l'Auberge de France, se trouve la chapelle de France, ou église de la Sainte-Trinité. C’est un petit édifice gothique des XIVème
et XVème siècle.
L'AUBERGE DE FRANCE

Authenticité
La ville médiévale de Rhodes conserve le caractère architectural et l’organisation urbaine d’une ville médiévale ainsi que ses matériaux de construction d’origine. Les modifications apportées aux fortifications et aux monuments dans la ville au cours de la période ottomane n’ont altéré en aucune façon le caractère de l’établissement historique et constituent un témoignage unique et intégral de la stratification historique du bien. L’occupation italienne postérieure à 1912 a laissé une forte empreinte sur le paysage urbain de Rhodes avec la reconstruction de certains bâtiments importants. Celle-ci doit cependant être considérée comme faisant partie intégrante de l’histoire urbaine de Rhodes.


Fontaine dans le jardin du musée archéologique de Rhodes
Porte du musée archéologique de Rhodes donnant dans la rue des Chevaliers.
On aboutit à la place du Musée.
Le Musée archéologique de Rhodes
Le Musée archéologique occupe depuis 1916 l’ancien Hôpital des Chevaliers, situé sur la place du Musée, près du port de la ville.
Dans ce bâtiment monumental de conception bioclimatique sont présentés les objets trouvés lors des différentes fouilles sur l’île. Sa construction commença en 1489 sous le Grand Maître de Lastic, avec des fonds légués par Flouvianos, son prédécesseur ; elle se termina 49 ans plus tard avec le Maître d’Aubusson. L’ensemble est de style gothique avec des éléments Renaissance.
Des œuvres d'art de Rhodes et des îles voisines de l'époque préhistorique à l'époque protobyzantine et l'époque des Chevaliers composent une image d'une culture cosmopolite, vivante et continue.
Le musée archéologique va fermer dans 40 mn (à 15 H)
et la guide nous déconseille de le visiter car dit-elle c'est
et la guide nous déconseille de le visiter car dit-elle c'est
dommage il y a des oeuvres magnifiques...et vous n'aurez pas assez de temps pour les contempler...
Dans ce bâtiment sur deux niveaux, on découvre également une cour intérieure, où trône une statue de lion hellénistique tenant une tête de taureau entre ses pattes.
Juste un petit coup d'oeil à l'entrée.
On se dirige vers le port où on aperçoit le MSC MAGNIFICA
Puis, on fait demi-tour... 40 mn c'est suffisant pour admirer l'architecture de ce bâtiment, le jardin, les mosaïques. On paie nos entrées (6 euros) et go, au pas rapide, on visite le musée archéologique de Rhodes.
Hôpital des Chevaliers - Musée archéologique de Rhodes
Dans la cour intérieure, on admire les mosaïques qui proviennent d'une basilique de l'île de Karpathos datant des premiers chrétiens.
On arrive à une grande galerie ouverte sur le jardin.
où sont exposées des mosaïques.
Sol en mosaïque représentant Bellerophon et Chimère

Vous aurez un aperçu de la vie au Vème siècle avant J.-C. grâce aux stèles funéraires de la nécropole de Kameiros sur lesquelles sont représentées des scènes de la vie quotidienne.
La salle des malades
Munie de portes de cèdre et couverte d'un plafond du même bois, la grande salle des Malades, divisée en deux nefs, abritait 32 lits collectifs et pouvait recevoir une centaine de malades : on y a réuni les dalles funéraires de Chevaliers provenant de l'église St-Jean.
Les loges périphériques étaient destinées aux contagieux.
Les malades de cet hôpital en 1522 vinrent en aide aux chevaliers pour repousser l'invasion du sultan Soliman 1er mais cela ne suffit plus et au bout de 6 mois, l'île fût conquise par les turcs au bout de 6 mois de siège.

La chapelle de la salle des malades
Le musée ferme... on doit quitter les lieux.
On a rencontré que quatre personnes. On a eu le musée
rien que pour nous.
Ce musée est époustouflant de beauté tant par son architecture que par les oeuvres présentées. Heureusement que l'on n'a pas écouté la guide... même rapide, on aurait manqué un grand moment.
On a rencontré que quatre personnes. On a eu le musée
rien que pour nous.
Ce musée est époustouflant de beauté tant par son architecture que par les oeuvres présentées. Heureusement que l'on n'a pas écouté la guide... même rapide, on aurait manqué un grand moment.
Mais on a loupé la plus belle oeuvre du musée :


L'Aphrodite de Rhodes, du 1er siècle avant J.-C., est une des merveilles du Musée archéologique qu'abrite l'édifice.
A la sortie du musée, on arrive sur la place d'Hippocrate.
Le célèbre médecin de l'île de Kos a donné son nom à la place centrale de la vieille ville de Rhodes. Non loin de Marina Gate, dont on voit les tours en fond de décor, cette place est le coeur touristique où se sont implantés des restaurants bien modernes : on vous hèle du haut des balcons.
De la place, la rue étroite qui monte vers la mosquée de Soliman le magnifique est la rue Socrate,entièrement bordée de boutiques : quand commerce et tourisme vont de pair.
Bordant la place Hippocrate, un intéressant bâtiment de pierres avec escalier extérieur fut construit sous le Grand Maître Emery d'Amboise.
On l'a appelé la Châtellenie, ou Castellania, ou encore Loge des marchands. Il a servi de lieu de réunion, de bureau d'inspection et de tribunal du commerce. Au-dessus de la porte d'entrée, sur un linteau de marbre, un ange tient, à gauche, l'écusson de l'Ordre, et, à droite, celui d'Emery d'Amboise.
Le bâtiment se poursuit par une série d'arcades pittoresques dans la rue Aristotelous.
Au centre, une fontaine turque bat des records de clichés photographiques horaires ! Elle est mignonnette avec ses céramiques et sa colonne surmontée d'une chouette de bronze où viennent fôlatrer d'authentiques pigeons.
Du côté de la mer et à l'est, se présente la porte Sainte-Catherine qui décrit un plein cintre et s'ouvre entre deux belles tours rondes engagées dans les courtines et couronnées de mâchicoulis.
Cette porte a été édifiée en 1476 par les soins du grand maître Pierre d'Aubusson.
Au-dessus de l'entrée, on voit une grande table de marbre, sculptée en forme de niche, dans le style ogival flamboyant,
et trois statues représentant au centre sainte Catherine, à droite saint Jean et à gauche saint Pierre patron du fondateur de cet édifice.
Sur ce bas-relief sont figurées les armoiries de Pierre d'Aubusson.

On sort par la porte sainte Catherine
et on entre par la porte d'Akandia

Lorsqu'on pénètre dans la vieille ville de Rhodes par la porte Akandia, on trouve un square tout mignon d'où émergent les ruines de Sainte Marie du Bourg.
L'atmosphère romantique vous saisit immédiatement : charme des vieilles pierres sous le soleil avec végétaux et allées bien entretenues.
Lorsqu'on apprend par contre que cette église se trouve en cet état à cause d'un bombardement de la seconde guerre mondiale, un peu de charme disparaît.
Néanmoins, les trois absides qui restent à quelques pas des remparts plus la cour de l'ancienne nef, ainsi créée, sont un des moments forts de la visite de la cité médiévale.
Sainte Marie du Bourg, comme en témoignent les ouvertures gothiques, date du XIVè siècle, grande époque des Chevaliers Hospitaliers.
TOUS A BORD à 16 H 30
Le soleil se couche à 16 H 53
Nous quittons le port de Rhodes à 17 heures.
On va longer les côtes rhodiennes pendant 3 heures environ.
Ensuite, nous passerons devant l'île de Chalky visible à bâbord à environ 2 miles nautiques et suivrons une route sud-ouest vers l'île de la Crête.
Distance entre Rhodes et Héraklion : 164 miles nautiques.




































































































































































































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