SAMEDI 17 DECEMBRE 2016
On prend le bus MSC qui nous ramène à Nice vers
14 heures 30

On prend possession de notre chambre à l'hôtel Ibis.
La vue est moins jolie que celle que nous avions eue à l'arrivée du 6 décembre 2016.
On prend le bus 15 que nous emmène sur la colline de Cimiez
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Cimiez, l’histoire d’une colline
Sous le soleil niçois, grimpez la colline du quartier Cimiez pour découvrir les nombreuses racines historiques et culturelles de « Nissa la bella ».Sur les hauteurs de la promenade des Anglais, la ville de Nice vous réserve une belle surprise tandis que vous vous dirigez vers sa colline la plus emblématique : Cimiez.
sont un amphithéâtre romain situé à Nice dans le quartier de Cimiez. L'édifice est classé monument historique depuis un arrêté du 13 mai 1965.
Les Arènes de Cimiez
MUSEE MATISSE
164, Avenue des Arenes de Cimiez, 06000, Nice, France -
Présentée dans les salles de la Villa des Arènes, demeure gênoise du XVIIème siècle qui abrite le musée Matisse depuis 1963, la collection permanente du musée compte aujourd'hui 68 peintures et gouaches découpées,
236 dessins, 218 gravures, 57 sculptures, soit la quasi-totalité de l'oeuvre sculpté, 14 livres illustrés et aussi 95 photographies, 187 objets ayant appartenu au peintre, que complètent sérigraphies, tapisseries, céramiques, vitraux et documents.
L'intérêt de cette collection réside dans la présentation de l'évolution artistique de Matisse, ses avancées et ses recherches dans le domaine de la couleur et du graphisme, des premiers tableaux de 1890 aux gouaches découpées de la fin de sa vie.
À présent, le patrimoine, œuvres conçues pendant le séjour de Matisse à Nice, peut être admiré dans le Musée Matisse.
Henri Matisse, né le 31 décembre 1869 au
Cateau-Cambrésis et mort le 3 novembre 1954 à Nice, est un peintre, dessinateur et sculpteur français.
Il fut le chef de file du fauvisme ; Pablo Picasso le considérait comme son grand rival et néanmoins ami.
Tempête à Nice, 1919-1920
Venu dans le midi pour soigner une bronchite en raison de la réputation curative du climat méditerranéen, Henri Matisse, homme du nord, découvre Nice fin 1917. Jusqu’en 1921, il séjourne dans des hôtels, lors des saisons hivernales, puis s’installe, place Charles Félix sur le cours Saleya.
La peinture Tempête à Nice de 1919-1920, réalisée depuis la fenêtre de l’hôtel de la Méditerranée où le peintre s’est installé en novembre 1918, fait référence à son premier séjour à Nice à l’hôtel Beau-Rivage, marqué par une pluie incessante.
Déçu par le mauvais temps, il est prêt à partir, comme en témoigne l’autoportrait, conservé au Musée Matisse du Cateau-Cambrésis, où l’on voit le peintre assis à son chevalet dans sa chambre d’hôtel, avec un parapluie posé derrière lui et une valise à ses pieds : « J’ai quitté l’Estaque à cause du vent, et puis j’y avais attrapé une bronchite.
Je suis venu à Nice pour la soigner, mais il y plut tout un mois. Finalement je décidai de quitter la ville. Le lendemain le mistral chassait les nuages, il faisait un temps magnifique » (« Entretien avec Tériade », extrait de « Visite à Henri Matisse », L’Intransigeant, 14 et 22 janvier 1929, repr. dans Henri Matisse, Écrits et Propos sur l’Art, Paris, Hermann, 1971, p. 123). Matisse découvre alors la luminosité de la mer et du ciel : « Quand j’ai compris que chaque matin je reverrais cette lumière, je ne pouvais croire à mon bonheur »
Nature morte aux grenades, Vence, 1947
Nature morte aux grenades, œuvre majeure de la collection, est liée à la présence de Matisse à Nice et à l’histoire du musée, puisqu’elle fait partie de la donation initiale de l’artiste à la Ville de Nice en 1953. En 1949, Matisse réalise pour l’office du tourisme une affiche à partir de la reproduction de cette peinture qu’il accompagne des mots, tracés de sa main, « Nice, Travail & Joie ».
En juin 1943, Matisse, inquiet des troubles dus à la guerre, quitte Nice pour la villa Le Rêve à Vence. La Nature morte aux grenades appartient à la série des « Intérieurs de Vence », dernier grand ensemble de peintures de Matisse réalisées à Vence entre 1946 et 1948.
La série peut être considérée comme son adieu à la peinture puisque qu’il destinera l’essentiel des années suivantes à la réalisation de la Chapelle de Vence. On compte parmi les œuvres de cette série trois compositions autour du thème de la grenade : Nature morte aux grenades fond rouge (coll. part.), Nature morte aux grenades (coll. Musée Matisse, Nice) et Intérieur rouge, nature morte sur table bleue(coll. Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf).
Peintes entre fin octobre 1947 et février 1948, ces compositions rassemblent des éléments identiques : un plat de grenades disposé devant une fenêtre dont le cadre laisse apparaître le panache flamboyant du palmier de Vence.
À partir de ce dispositif, l’artiste fait varier teintes et motifs. Intérieur et extérieur sont rapportés sur un plan unique, le cadre de la fenêtre s’inscrit en le redoublant dans celui du cadre réel du tableau. Les objets apparaissent en silhouette, tout comme celle du profil rapporté dans le médaillon sculpté, lointain souvenir de sa première sculpture d’après Camille Joblaud, également conservé dans la collection du musée, tout comme le tissu africain Kuba qui a sans doute inspiré le motif vertical en zig-zag.

Henri Matisse (1869-1954) fait ce voyage en 1930. Il a plus de 60 ans. Il recherche une autre lumière, un autre espace. Il écrit à Florent Fels : “J’irai vers les îles pour regarder sous les tropiques la nuit et la lumière de l’aube qui ont sans doute une autre densité. “Le peintre voyage peu d’habitude. Lorsqu’il part, c’est pour ressentir le monde et les êtres. Le voyage lui rend une forme de liberté, de nouveauté.
Il quitte Paris pour New York le 19 mars. Cette ville le fascine : « Si je n’avais pas l’habitude de suivre mes décisions jusqu’au bout, je n’irais pas plus loin que New York, tellement je trouve qu’ici c’est un nouveau monde : c’est grand et majestueux comme la mer – et en plus on sent l’effort humain. » (Pierre Schneider, Matisse, Paris, Flammarion, 1994)
Il traverse en train les États-Unis et embarque à San Francisco le 21 mars. Il arrive à Tahiti le 29 mars. Il s’installe à Papeete dans une chambre de l’hôtel Stuart, face au front de mer.
Il ne peint pas. Il se contente de dessiner et de prendre des photos. Il s’imprègne des lumières et observe la nature et les couleurs.
Pendant ce voyage, il rencontre le réalisateur allemand Friedrich Wilhelm Murnau (1888-1931) qui filme Tabou. Matisse assistera à la projection du film l’année suivante.
Pendant ce séjour de trois mois, il visitera l’atoll d’Apataki et de Fakarava de l’archipel des Tuamotu. Il est de retour en France le 16 juillet 1930.
Il a engrangé des souvenirs et des sensations. Il est revenu avec de nouvelles lumières, de nouvelles formes qui resurgiront dans son art une dizaine d’années plus tard . Son trait s’est épuré. Il a obtenu une simplification progressive de la ligne.
Aragon dira : Sans Tahiti, Matisse ne serait pas Matisse.

L’Odalisque au coffret rouge, peint par Henri Matisse en 1927 fait partie d’une série de tableaux réalisés à Nice dans les années vingt. Cette série témoigne de l’influence que ses voyages en Algérie (1906) puis au Maroc (1912, 1913) ont pu avoir sur son œuvre et de sa recherche inlassable sur le rapport entre le volume du corps et les surfaces plates du décor. Installé de façon permanente à Nice depuis le début des années 1920 dans un appartement donnant sur le Cours Saleya, place Charles Félix, Matisse en fait le décor de mises en scène exotiques, dans lesquelles il combine et juxtapose panneaux de tissu, paravents, matelas et tapis issus de sa vaste collection en les intervertissant dans un jeu de variations infinies.
La pose du modèle, sa nudité plus ou moins dévoilée et la manière dont elle se détache, sculpturale, sur le fond ou au contraire, qu’elle s’y intègre au point de devenir un élément décoratif participent pleinement de ces déclinaisons plastiques. Elles montrent que si l’imaginaire orientaliste et la sensualité féminine qu’il suppose imprègnent la vision de Matisse, ils l’intéressent moins en tant que sujet que prétexte à un travail systématique sur le nu et au renouvellement du lien entre le fond et la forme.
Dans l’Odalisque au coffret rouge, exemplaire de cette peinture intimiste où seules les couleurs génèrent de la lumière, l’organisation de l’espace étagé en registres horizontaux est compliquée par l’opposition entre les rayures du mur et l’alanguissement de la figure. Son ombre portée, ses courbes et les quelques objets posés devant le matelas vert sont les seuls éléments à contredire un aplanissement décoratif généralisé. Se confirme ainsi l’artificialité de ce genre de compositions exotiques où la peau claire du modèle, Henriette Darricarrère, avec laquelle Matisse travaille entre 1921 et 1927, dit combien ses odalisques incarnent un Orient fabriqué.
Ses toiles marocaines des années 1910 marquées par une abstraction radicale et l’importance qu’eut l’art islamique dans sa conception décorative de l’espace rappellent néanmoins qu’il fut sans doute le dernier grand artiste en Europe à penser l’Orient comme réservoir de formes et opérateur de réflexion artistique.

Nu bleu IV, réalisé en 1952 dans l’appartement-atelier du Régina, fait partie d’un ensemble de quatre compositions en gouaches découpées, la série des Nus bleus. Par rapport aux trois autres, Nu bleu IV est travaillé sur la durée alors que Nu bleu I, II et III sont exécutés d’un seul coup de ciseau. Il s’impose donc comme la matrice des autres, et porte la trace des multiples coups de crayons et d’ajustements des morceaux gouachés bleus.
Si Matisse n’a pas exprimé de préférence particulière pour une couleur de sa palette, le bleu a néanmoins pris une place privilégiée dans son œuvre. Au cours des dernières années de sa vie, il utilise un bleu d’une texture particulière pour obtenir, par aplats, une matière lumineuse. Le bleu intense du papier découpé n’est pas là pour symboliser la couleur des mers mais parce qu’après de longues recherches expérimentales, Matisse lui a reconnu une vertu de fixation peu à peu génératrice de lumière et de couleur. L’intensité de ce bleu unique interpelle le spectateur, comme un coup de gong interrompt une action et attire l’attention, pour l’entraîner vers une nouvelle vision et de nouveaux équilibres.
Dans le Nu bleu IV, les vides qui dissocient les aplats bleus mettent en valeur la pose du modèle. Par cette discontinuité dans la représentation des membres, il crée une nouvelle harmonie dans laquelle le vide du blanc de la feuille contribue à l’unité de la pose.
Cette composition a tout d’abord été réalisée en 1952 par Matisse en papiers gouachés découpés, sur les murs de sa salle à manger au Régina (dernier lieu de vie de l’artiste à Nice).
Des personnages surgissent ou plongent dans l’eau, les reflets lumineux et aquatiques se confondant par les alternances de bleu et de blanc.
Henri Matisse, La Piscine : Céramique - Collection Musée Matisse, Nice - Don de Claude et Barbara Duthuit, 2011.
Fleurs et fruits est une œuvre monumentale (8,70 mètres de long sur 4,10 mètres de haut) réalisée par Henri Matisse à la fin de sa vie, en 1952-1953, au moyen de la technique des papiers gouachés découpés. Depuis 1993, elle accueille les visiteurs du musée Matisse dans un vaste hall d’entrée pensé par l’architecte Jean-François Bodin, maître d’œuvre de la rénovation et de l’extension du musée Matisse au début des années 1990.

A côté du musée Matisse, les vestiges antiques d’une cité romaine sont intégrés dans un vaste parc qui comprend aussi une très grande oliveraie et le musée archéologique.
Le site de la ville antique de Cemenelum, capitale de la province des "Alpes Maritimae" après la fin de la conquête des Alpes par Auguste et l’organisation du territoire ligure, présente trois ensembles thermaux complets, des rues, un réseau d’égouts, une “schola", une “domus”, des boutiques et un groupe épiscopal.
Les thermes romains de Cimiez.
Face au Monastère, le jardin de Cimiez est une vaste oliveraie, constituée de milliers d’oliviers plus que centenaires, ses pelouses libres d’accès en font un lieu privilégié de promenades familiales. Chaque année, des manifestations traditionnelles niçoises s’y déroulent. Le musée Matisse ainsi que le site et musée archéologique sont regroupés dans ce grand espace de verdure.

Le Monastère de Cimiez,
tout comme son cimetière et son sublime jardin, est un lieu de culte, de culture et de tourisme les plus importants de la ville de Nice.
Eglise & Monastère Franciscain de Cimiez
Chaque année, les Franciscains de Cimiez, sur les hauteurs de Nice, fêtent la nativité comme il se doit avec une belle crèche dans l'église et une exposition de crèches du monde dans le petit cloître.
Nouveauté cette année, une très belle crèche à taille humaine est installée dans le grand cloître, accessible depuis les jardins du monastère.
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François d’Assise invente la crèche de Noël
Les Jardins du Monastère : un petit coin de paradis
Juste contre le monastère, les jardins sont splendides.
Largement fleuris et proprement taillés, ils prêtent
facilement à la rêverie ou à l'émerveillement.


Chaque année, les Franciscains de Cimiez, sur les hauteurs de Nice, fêtent la nativité comme il se doit avec une belle crèche dans l'église et une exposition de crèches du monde dans le petit cloître. Nouveauté cette année, une très belle crèche à taille humaine est installée dans le grand cloître, accessible depuis les jardins du monastère.
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